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dimanche 30 mars 2014

"Monsieur le Chirurgien"

Comme prévu je me suis rendue à la clinique pour la radio et le rendez vous.

La radio a été faite debout, donc quelque part, j'étais contente d'être arrivée  à monter sur le "marche pied", à m'appuyer correctement , bref à prendre la bonne position. J'ai pu voir que la prothèse était en place. Bien sûr l'aide de mon mari n'a pas été inutile, enlever et remettre un pantalon dans un petit espace quand on a du mal à plier la jambe, c'est loin d'être facile.

Ma rééducation ce jour là, je l'ai faite en déambulant dans les couloirs et les couloirs m'ont paru bien longs.

Puis attente pour le rendez vous avec le chirurgien qui n'avait presque pas de retard. Je dois dire que prendre 50 euros pour garder en moyenne les patients 5 minutes, ce n'est pas mal. Moi, il m'a gardée un peu plus longtemps.s
Pour lui, je n'ai aucune raison d'être déçue, qu'il m'avait toujours dit que j'en avais pour 3 mois avant que tout redevienne normal (ça il ne l'a jamais dit) et donc que pour 3 semaines après la sortie, je n'ai vraiment pas à me plaindre. Oui l'hématome peut être lié à l'anti-coagulant, mais manifestement cela ce n'est pas son problème.

Par contre, la prothèse s'est légèrement enfoncée dans le fémur et il y a un petit décalage de 5 mm entre la partie céramique (dans le cotyle) et la partie qui porte la boule et qui est enfoncée dans le fémur. D'après lui, ce serait lié à l'ostéoporose et il pense que ça va en rester là, je dois dire que moi aussi je le souhaite, car je ne me sens pas du prête pour une autre intervention.

Bien entendu il s'est empressé d'enlever le pansement.. Moi je trouve la cicatrice très vilaine, en deux morceaux et je vais l'enduire de biafine pour qu'elle prenne meilleure allure.

Le positif ce sont les amplitudes, car les mouvements ne sont pas douloureux du tout. Par contre interdiction de lever la jambe en position couchée du bas vers le haut.

Le coussin doit être conservé la nuit pendant encore 3 semaines et je dois le revoir dans un mois avec une seule canne et plus d'appui sur la jambe opérée.



Il était prêt à me donner des médicaments assez forts, (lamaline  qui est un morphinique) mais je préfère me soigner avec paracétamol et nurofen.

Je dois dire que cet enfoncement de la prothèse m'ennuie. Il me faut trouver une espèce de visualisation pour "bloquer" la prothèse. Je n'ai pas encore trouver la bonne image: apporter des pierres (cellules osseuses) pour bien bloquer la prothèse dans son logement, multiplier le cellules osseuses en accélérant leur croissance, je ne sais pas encore, mais il faut que je trouve, car c'est pour moi le moyen d'être un peu active, de m'aider moi-même.

Sinon il reste bien semblable à lui-même, il est le Chirurgien. Je trouve quand même étonnant qu'il ne cherche absolument pas à savoir qui est en face de lui. Pour lui je ne suis qu'une femme de 73 ans, qui se plaint et qui en veut trop et qui vraisemblablement manque totalement de reconnaissance envers son magnifique travail. Chacun voit midi à sa porte.

jeudi 27 mars 2014

Déprime

Je sais bien que je manque de globules rouges et que l'anémie peut faire le lit de la fatigue et de la déprime qui n'est pas la dépression.

Mais cette impression de ne pas s'en sortir, et pourtant de faire le maximum c'est très difficile à vivre.

Du coup j'ai la larme à l'oeil et je n'aime pas du tout, du tout. Faut espérer qu'une la dose de Monsieur Ignatia fera merveille.

Les agrafes sont parties aujourd'hui; 15 au total, sur une cicatrice d'une dizaine de centimètres. Pas une partie de plaisir. Je ne pense pas être douillette, mais j'ai trouvé cela pénible.

Maintenant une petite histoire qui me semble importante. Hier lassée par ces non progrès, cette douleur permanente, je décide d'écrire au chirurgien pour décrire un peu ce qui ce passe et ce que je vis, malgré les efforts: dormir sur le dos, oreiller entre les jambes, marche (presque 700 mètres hier), mais oedème, hématome etc, etc. Ayant envoyé le mail, par acquis de conscience je téléphone à la secrétaire pour lui parler de ce mail, de manière à ce qu'il soit bien transmis.

Et là, à ma grande surprise, elle me dit, mais vous avez rendez vous avec lui, je vous ai donné un papier avec une date surlignée (ça je n'ai pas eu), je vais vous redonner la date. Et là elle me dit qu'il s'agit de ce vendredi à 11H40. Je dois dire que quelque part j'en suis tombée sur le derrière, comme si quelqu'un m'avait poussée à envoyer ce mail (auquel le médecin a répondu en disant de prendre RV) et surtout à appeler la secrétaire.

J'ai ensuite appelé la radiologie, puisque bien sur une radio est nécessaire et là réponse: venez une demi heure avant votre rendez vous. Je dois dire que j'ai apprécié.

Je vois la kiné cet après midi, et j'espère que la radio de contrôle sera bonne car parfois je sens les mouvements de la boule dans le "faux" cotyle.

Mais je dois dire que cette coïncidence là, elle fait du bien.

mardi 25 mars 2014

"Pas comme une lettre à la poste"

Cela c'est la réflexion de ma kiné hier  (24 Mars) qui trouve que je cumule un peu les ennuis.

La semaine dernière j'avais commencé la rééducation. Outre l'hématome, (qui diminue heureusement mais qui descend gentiment) je me suis rendue compte que je faisais un oedème (pas catastrophique), mais quand même 2 centimètres d'écart entre les deux jambes). Ma kiné m'a fait une ordonnance pour des bas de contention et trouvant quand même curieux que le chirurgien n'en n'ait pas prescrit. Je continue à le trouver un peu "léger" ce monsieur.

Comme j'étais assez pressée de les avoir, j'ai eu une paire de bas noirs (heureusement que mon mari est là pour me les mettre) et je me sens presque danseuse de "french cacan", mais je ne suis pas prête de lever les jambes.

Ce jour là, elle m'a fait faire de mouvements pour soulever autrement ma jambe. j'ai trouvé cela dur, mais j'étais assez contente. Seulement après les choses se sont gâtées: impossible de décoller la jambe du sol. Je me sentais obligée de me servir de mes mains pour la déplacer. Je dois dire que cela m'en a quand même donné un coup sérieux sur le moral. Et pourtant malgré cela, j'arrive à faire presque 500 mètres avec les deux cannes, mais perdre ce qui semblait être acquis est très difficile.

C'est quand je lui ai rapporté cette difficulté qu'elle m'a dit que vraiment je cumulais les ennuis.

Une amie kiné m'a un peu rassurée dimanche soir, en parlant d'une contracture du psoas, donc de ne pas forcer, de laisser faire. Laisser faire, on retrouve le "maître mot' mais ce n'est pas si simple, car ne rien pouvoir faire ou presque par soi-même c'est dur à vivre. Je peux faire ma toilette, donner à mon lit un air de lit fait, préparer les repas, mais globalement ça s'arrête là.

Sur les conseils de l'infirmière que j'apprécie beaucoup, j'ai arrêté l'anti coagulant. Et en allant voir ce qu'il était dit de ce médicament, j'ai vu qu'il était fortement déconseillé, car il produit parfois des hémorragies et on n'a pas d'antidote, donc il aurait mieux valu rester aux médicaments  un peu plus anciens, mais qui ont fait leurs preuves. Je sais bien que à l'échographie il n'y avait pas de trace d'hémorragie, mais je n'avais presque pas marché ce jour là, et je ne suis pas sure d'avoir eu le même anticoagulant à la clinique. Enfin ce qui est fait est fait, mais ce matin, ma jambe est beaucoup moins gonflée, même si elle reste un peu douloureuse.

Jeudi on enlève les agrafes, je dois dire que j'attends cela avec impatience, avec l'idée que je pourrais peut être me mettre un peu sur ce côté là, sans avoir mal.

Bref, patience et quand même une grande déception. Je me voyais déjà "galoper" au bout de 3 semaines et il n'en 'est rien.

Voilà pour la suite.

mardi 18 mars 2014

Une semaine après le retour de la clinique.

Cela fait 8 jours que je suis rentrée à la maison. Je pensais que tout serait simple, mais ça ne l'a pas été. Mais maintenant je peux remarcher avec une seule canne et je me sens relativement bien.

Peut -être est il temps de raconter un peu ce qui s'est passé à la clinique. Il est bien évident que c'est "mon" histoire et qu'elle ne peut être transposée. Il y a du positif, du négatif, et je ne voudrai pas que le négatif l'emporte sur le positif. Mais il certain que la manière d'être de mon chirurgien qui me parle en disant "ma petite dame" je n'ai pas aimé du tout. Encore heureux qu'il ne m'ait pas traitée de petite mamie. J'avais cherché dans ma tête une phrase du style: la petite dame elle dit à son grand chirurgien qu'elle n'est pas juste une prothèse de hanche, qu'elle a une histoire, mais je pense qu'il n'aurait pas compris.

Je suis donc arrivée à la clinique le mardi 4 mars. L'admission s'est bien faite. J'ai eu ma chambre individuelle: lit électrique, petite salle de bain. Une belle vue sur les arbres. Par contre un problème assez important: l'eau chaude se laisse désirer: il faut parfois un quart d'heure pour qu'elle chauffe. Du coup la douche du soir à la bétadine a été remplacée par le lavabo (eau à 30°) et comme il n'y a pas de prise électrique proche du cabinet de toilette et pas de glace dans la chambre le "brushing" post bétadine a été complètement loupé. Tous mes médicaments habituels ont été pris par l'infirmière. Ce que je trouve difficile c'est que le personnel ne se présente pas (pas de badge) donc il est très difficile de savoir qui est qui. On m'a posé dès la veille un cathlon pour le perfusion qui sera mise en place. Rien pour dormir. Je sais que l'intervention est prévue pour 9h45.

Le 5 jour de l'intervention, réveil à 6 heures du matin. La douche est chaude, je me recouche avec les blouse, les chaussons, le bonnet. Dur d'entendre ensuite les bruits de petit déjeuner. Le temps passe un peu, heureusement j'ai mon ipad donc je peux m'occuper et écouter de la musique. On m'apporte des comprimés d'atarax (c'était prévu par l'anesthésiste) et le temps passe, passe. L'heure à laquelle je devrais être descendue est largement dépassée, et là malgré la respiration avec la cohérence cardiaque, ça devient dur. J'entends la voix du chirurgien.. Il fait sa visite, ouvre la porte. je lui demande quand je vais être opérée et j'ai droit à "je suis le chirurgien -comme si je ne le savais pas-, il y a deux interventions avant la votre". Je ne peux pas dire que j'apprécie, et il est évident que l'effet de l'atarax est inopérant maintenant.

On vient me chercher vers 13h30. Un petit arrêt en salle de réveil qui me semble assez long, car j'ai froid, puis passage de l'anesthésiste qui m'a reçue en consultation. je lui demande s'il serait possible de me poser une sonde urinaire, il me dit qu'il va transmettre au collègue qui va s'occuper de moi. Encore une petite attente et un infirmier vient me chercher pour me conduire au bloc. L'anesthésiste me fait une rachialgie, et injecte ce qu'il faut pour me shooter. L'infirmier du Docteur Aimard se présente ainsi qu'une infirmière qui fait une stage. Ils m'installent sur le côté, les deux bras à des hauteurs différentes, et un petit cousin sous la tête. Après je ne sais plus trop... Je sais qu'il y a la pose de la sonde, mais je ne ressens rien, tout le bas est mort. Il y a la voix du chirurgien, le bruit de la scie, d'autres bruits, parfois celui d'une caisse à outils que l'on secoue, quelques chocs et une phrase: 22 minutes, ça vous ne le verrez pas dans les hôpitaux de l'A.P., comme ça la petite dame elle aura une petite cicatrice, les muscles ne sont pas lésés et elle va récupérer très vite. Je sais que l'anesthésiste me fait une injection d'éphédrine parce que la tension est très basse et me voila en salle de réveil.

Là, je suis prise de tremblements, froid mais pas que ça, comme si tout mon corps réagissait à ce qu'il vient de vivre et aussi le retard. Le personnel est très gentil, il m'installe bien, met du chauffage (je verrai ensuite que c'est un énorme tuyau blanc qui souffle de l'air chaud sous un drap), et ça tremble, ça tremble. J'ai l'impression que cela dure des heures et que comme du fait de la rachialgie les jambes ne peuvent pas trembler c'est décupler en haut. Petit à petit ça se calme, je pense que dois somnoler un peu. On me fait un prélèvement au doigt pour l'hémoglobine. Et je remonte dans ma chambre. Il doit être entre 16h30 et 17h. Je ne sais pas.

Je suis installée dans mon lit, il y a bien la sonde urinaire, une perfusion avec plusieurs poches, et le redon. Philippe est là et je sens son inquiétude, car cela fait très longtemps qu'il attend. C'est dommage que personne n'ait téléphoné en salle de réveil pour avoir de mes nouvelles. A part les jambes qui ne veulent rien savoir, je me sens bien, la douleur est bien traitée.

Comme je ne suis remontée tard, je ne peux avoir mon repas à l'heure "normale" et je devrais attendre presque 21H, mais les règles sont les règles.

L'équipe de nuit arrive, prend les "constantes", me donne ce qu'il faut comme calmants. Il se trouve que ma chambre est proche du poste des infirmières et quand les autres chambres sonnent, j'ai l'impression que ça sonne dans ma pièce ce qui est très désagréable. Je dois rester sur le dos avec un oreiller entre les jambes (et cela devra perdurer longtemps, mais ça je ne le sais pas).

Plus tellement de souvenirs de cette nuit, c'est peut être mieux.

Du 6 au 10 Mars.

Le nuit du 6 au 7 a été plus que difficile, vers 3 heures du matin j'ai eu un antidouleur qui m'a permis de dormir plusieurs heures d'affilée. Le 6, le kiné est passé et j'ai pu me mettre un peu dans le fauteuil et faire une petite toilette, mais je n'ai pas tenu longtemps, certainement chute de tension. Les repas sont corrects, mais vraiment pas envie de manger.

Le 7, une aide soignante m'aide vraiment pour ma toilette. Je me mets debout avec un déambulateur.

Le 8, on découvre que j'ai une "petite anémie" à savoir 7.8 gr d'hémoglobine. On me pose une perfusion de fer. Ce jour là on m'a oté la sonde urinaire et je suis capable de me déplacer pour aller seule dans le cabinet de toilette.

Le 9, rien de spécial, si ce n'est l'ablation du redon. Comme je vois que dès que je marche il donne pas mal, je me demande un peu ce qui va se passer. Mais j'apprends aussi à monter les escaliers. Beaucoup de visites ce jour là.

Le 10, ce sera la sortie. Une nouvelle perfusion de fer, une échographie/doppler tout à fait normale et une radio. Je rentre en ambulance à la maison, et j'arrive à marcher un peu avec une canne.

Le 11, on arrive aux billets précédents et avec ce foutu hématome qui va tout retarder.

Je regrette que le chirurgien n'ait pas évoqué cette possibilité, qu'il n'ait pas dit que je devait dormir sur le dos avec un coussin entre les jambes car il ne faut pas que la jambe opérée se colle contre la bonne jambe (mauvaise position) et surtout de ne pas avoir un traitement suffisant pour la douleur, ni de prescription pour un releveur de siège de toilette. Je sais juste que je dois le revoir dans un mois avec une radio et faire 20 séances de kiné et que les agrafes seront enlevées le 21° jour.

Comme je l'ai dit, je ne pense pas que l'on puisse généraliser, ceci c'est ce que j'ai vécu pour cette intervention.

le déambulateur

pied du lit

de ma fenêtre

jeudi 13 mars 2014

Autrement dit

Depuis des semaines il y a quelque chose qui me titillait avec ce mot de prothèse. Ayant travaillé en milieu orthopédique pédiatrique pendant des années avec des enfants cancéreux, les prothèses que j'ai vues étaient soient externes: une partie de la jambe avait été enlevée à cause  du cancer et une jambe artificielle venait prendre le relai, soient internes et cela c'était pour le genou.

Seulement qui dit prothèse qu'elle soit interne ou externe dit amputation et c'est bien ce mot là que je n'arrivais pas à prononcer. Car le chirurgien il a coupé la tête et le col du fémur qui étaient en bon état. Il y a donc bien amputation et si le joli terme PTH: prothèse totale de hanche permet de faire l'économie de la représentation il y a quand même un morceau en moins.

Du coup je comprends mieux la difficulté que j'ai à accepter cette intervention, même si dès aujourd'hui je n'ai plus mal quand je me lève  et que manifestement j'ai déjà une amplitude beaucoup plus grande et sans douleur.

Il est certain que l'hématome me gêne beaucoup et que j'ai l'impression d'avoir perdu ce que j'avais déjà gagné à la clinique au niveau de l'autonomie des déplacements.

La cicatrice a été bien nettoyée hier par l'infirmière, elle est loin d'être si petite que cela, je dirai une dizaine de centimètres. Les agrafes seront enlevées seulement le 26, et il y en une sacré quantité et là aussi un joli hématome autour.

Quant à la kiné, elle ne commencera que lundi, ce qui compte tenu de la fatigue me parait plus raisonnable.

Mais appelons un chat un chat, il y a bien un certain deuil  à faire de ce petit morceau de mon squelette.


mardi 11 mars 2014

J+7 Hématome à l'horizon.

Je reviendrais sur le vécu de ces 6 jours d'hospitalisation. Simplement si j'écris ce soir, c'est que je découvre que la jambe opérée n'a pas doublé de volume par rapport à l'autre, mais je dirai que la cuisse et le genou ont bien un tiers de volume en plus, qu'un superbe hématome est en préparation sur l'intérieur de la cuisse, et que cela j'aurais bien aimé que l'on  m'en parle.

Que cela fasse partie des suite logique d'une intervention orthopédique qui ne se fait pas dans la dentelle, puisque n'étant pas endormie j'ai entendu des bruits de scie, des bruits de marteau et tous ces bruits bizarres évoquant une caisse à outil dans laquelle on cherche le bon burin. Mais j'avais imaginé que le redon (le drain sous vide qui aspire le sang de la plaie en permanence pendant 3 jours) évitait justement cela.

Bien sûr je marche, bien sûr je n'ai pas trop mal, mais que j'aimerai qu'il existe des dossiers que l'on remettrait aux patients en leur expliquant comme ça va se passer après au fil des jours. J'espère que l'infirmière et la kinésithérapeute que je dois rencontrer demain m'expliqueront un peu mieux la suite des jours (à défaut de l'écume des jours).