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dimanche 17 février 2008

Une certaine tristesse


Je passe d'excellentes vacances en Savoie, la neige est comme je l'aime et malgré une ou deux chutes (la deuxième liée à un skieur trop rapide qui m'est passé sous le nez et m'a fait perdre l'équilibre) le ski est redevenu un plaisir. Nous skions peu de temps et dès que mes poignets se manifestent, je sais qu'il est temps de rebrousser chemin. Tout en skiant, je me parle avec beaucoup de gentillesse; je me dis "là tu tournes, maintenant tu ralentis, ou encore là c'est bien" mais je suis ravie de pouvoir descendre une piste sans m'arrêter, parfois même de doubler un autre skieur. 

Le temps est superbe. Et prendre son café sur le balcon est bien agréable.



Jeudi j'ai appris le décès du mari d'une de mes amies: cancer du poumon chez un monsieur âgé beaucoup plus âgé que moi. Je m'étais imaginé ou du moins j'avais voulu croire que compte tenu de son âge l'évolution serait lente. Il n'en a rien été. Ce cancer a été découvert peu avant Noël et l'a donc emporté en moins de 3 mois. 

Je sais que sa fin n'a pas été douloureuse, mais je me sens concernée maintenant par cette maladie aux multiples visages, aux multiples aspects, qui demeure une tueuse. Je veux dire que même si je me considère comme en rémission de mon propre cancer, je demeure solidaire de toutes les personnes qui sont atteintes par cette maladie, qui se battent contre elle et qui trop souvent finissent par en mourir.
  

lundi 4 février 2008

"Perdue, retrouvée, mise au rancart".

Je crois que que j'avais dit que je préviendrais lors de la réapparition de l'orthèse. Je l'ai retrouvée là où je l'avais posée, sur un meuble près d'une fenêtre quelques 6 heures après sa disparition. Le lendemain je l'ai utilisée pour conduire, puis je l'ai mise définitivement de côté. 
J'ai encore du mal à soulever des choses un peu lourdes, à manier le sécateur (hé oui, le beau temps aidant, la folie de l'élagage m'a reprise hier), mais globalement ça va. 
Il faut dire que les deux poignets sont loin d'être très vigoureux, mais il faut bien faire avec ce que l'on est, ou avec ce qu'on l'on devient.
 


Il est fort possible que j'utilise "un poignet de force", parce que maintenant je sais ce que c'est, pour faire du ski, du moins au début. Mon poignet gauche est celui que j'utilise préférentiellement à la sortie de remontées mécaniques. Il aura peut-être besoin de cette aide, du moins au début.
Ceci pour dire que nous comptons retourner à la montagne cette semaine, et faire du ski même si cela ne semble pas raisonnable

Je crois quand même que cette maladie donne une autre saveur au temps qui passe, au temps qui est donné, et il est bon pour moi d'en profiter avec joie et même reconnaissance.