tag:blogger.com,1999:blog-5402340063739988852024-02-20T08:29:05.762-08:00Journal de ma vie avec un petit nodule cancéreux, et la suite.Ce journal veut être un instrument pour analyser mes ressentis, mes rages, mes colères, mes tristesses aussi devant cette maladie qui instrumentalise celui qui en est porteur.Giboulee,http://www.blogger.com/profile/09430483156731959791noreply@blogger.comBlogger117125tag:blogger.com,1999:blog-540234006373998885.post-24773809103375324132023-09-30T01:06:00.004-07:002023-09-30T01:06:19.583-07:00PETIT CANCER DE LA PEAU<p>Je m'en doutais un peu, un truc qui ne guérit pas sur le nez, malgré tout ce que je peux mettre dessus et qui de plus quand je regarde semble diffuser et infiltrer, ça ne peut être que cancéreux. </p><p>Je pense que mon dermatologue a un peu trop tardé pour faire la biopsie, mais c'est comme ça.</p><p>Simplement c'est un cancer bénin. Je vois un ORL (chirurgien) le 30 janvier. Pour la suite on verra bien.</p><p>j'espère juste que ça va rester en l'état jusque là. </p><p>Cela s'appelle carcinome baso-cellulaire, infiltrant. Donc à suivre. </p><p>Rien que l'idée de devoir passez par le cérémonial du bloc opératoire, ça m'ennuie. pas la chirurgie, mais le rituel du bloc.</p>Giboulee,http://www.blogger.com/profile/09430483156731959791noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-540234006373998885.post-20384605065887316222023-09-30T00:59:00.000-07:002023-09-30T00:59:11.887-07:00Et si je reprenais ce journal? <p>Le dernier article, est de 2015, donc un an après la pose de la prothèse. </p><p><br /></p><p>Dire que j'en suis contente, aujourd'hui, pas vraiment. Il y a cette cicatrice qui fait un grand creux et même si je ne me promène pas en short, donc je ne montre pas cette partie de moi, je n'aime pas et je n'aimerai pas être sur une plage. Le fait qu'elle fasse du bruit pour certains mouvements m'inquiète parfois. Est-ce qu'elle ne va pas s'user? Bon voilà pour la prothèse. </p><p><br /></p><p>Depuis la prothèse, il y a eu en 2019, une chute dans l'escalier chez moi, qui a certainement provoqué une fissure à défaut de fracture du gros orteil. Du coup il n'est pas vraiment dans l'alignement du pied. Cela c'était juste avant le séjour en Israël. </p><p><br /></p><p>En 2020, juste au moment de début du Covid, il y a eu fracture du plateau tibial, pas vue par le médecin des Arcs. Peut-être que ce fut une bonne chose, car je n'ai pas été immobilisée, mais cela a pris du temps pour que ça se tasse. </p><p><br /></p><p>Et là en 2022, chute sur un sentier que pourtant j'aime bien; le chemin des crêtes. entorse de la cheville, genou qui lache. Mais je peux marcher. Sauf que se posent pas mal de questions sur la suite,. le ski je ne veux plus, parce que c'est trop dangereux et que mon autonomie est primordiale. Est ce que cela va être pareil pour les randonnées? Enfin peut-on encore appeler cela des randonnées? </p>Giboulee,http://www.blogger.com/profile/09430483156731959791noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-540234006373998885.post-19348198527802443322015-10-24T23:14:00.002-07:002015-10-24T23:40:06.599-07:0018 mois après la pose de la prothèse.18 mois après la pose de la prothèse qui dans ma naïveté devait m'aider à pallier certains inconvénients du vieillissement...<br />
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D'un point de vue technique, je n'ai pas à me plaindre: j'ai pu marcher en montagne au moins 2 heures voire 3, j'ai pu faire du ski, je peux m'occuper de ma maison sans aides et j'ai une vie "normale". Mais même si ma jambe est bien intégrée maintenant dans mon schéma corporel (ce qui a pris beaucoup de temps), elle est omni présente. Dès le réveil elle est là. Il y a des fourmillements dans le mollet et le pied, elle est comme engourdie. Je dirai que j'ai une jambe "gourde", raide. Cela se remet en place par la suite, mais ce n'est pas agréable.<br />
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Le chirurgien qui m'a opérée a fait des infiltrations dans le tendon du moyen fessier, pendant deux ou trois jours ça a été du bonheur: je ne sentais plus ma jambe, mais ça n'a pas duré. Du coup je pense que du fait de cette intervention qui a quand même les muscles, il y a comme une ou des contractures permanentes et que l'infiltration a fait du bien. Mais ça n'a pas duré... Quad je l'ai revu en juin, il m'a parlé un peu en haussant le ton, comme si j'étais un peu débile sur les bords, ce que je n'ai pas apprécié, pour démontrer en bon petit coq que mes jambes avaient la même longueur, qu'il avait réparé son erreur (la première intervention), mais sans parler de fracture de l'épiphyse fémorale, et que je n'avais qu'à la fermer et que c'était plus ou moins dans ma tête. Pour lui je ne boite pas, alors que tous les kinésithérapeutes, ostéopathes le disent (et je le sens, même si c'est très peu de chose) et que je n'ai qu'à "vivre normalement" comme si je passais mon temps à m'apitoyer sur mon sort. Bref, il m'énerve celui là.. Quant au fait que ma jambe tire à gauche quand je marche (et cela m'a beaucoup gênée à la montagne, le long de certains sentiers,) il ne l'entend pas..<br />
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En février dernier je suis allé voir un autre orthopédiste qui a lui insisté sur l'inégalité des deux jambes et prescrit des semelles avec une grosse compensation: 12mm. Ces semelles je les ai fait faire, mais quand même moins épaisses que demandé. Je ne me suis pas sentie très bien car déséquilibrée.<br />
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Il m'a surtout fait prendre un rendez vous à la Pitié Salpétrière, qui est un hôpital parisien de l'AP_HP auprès d'un spécialiste des prothèses céramiques car le rebond que l'on perçoit et le grincement ne sont pas normaux.<br />
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J'aurais du rencontrer le spécialiste en juin, mais le rendez vous a été décalé en juillet et en juillet c'était la canicule, donc je ne l'ai rencontré qu'en octobre.<br />
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La j'ai rencontré un véritable spécialiste. Il a regardé attentivement les radios et le scanner et pour lui mon fémur a une certaine forme et la prothèse qui a été posée ne correspond pas à ma morphologie. Il aurait fallu faire un scanner tri dimensionnel et une prothèse sur mesure. Compte tenu de cette prothèse pas adaptée il est normal que la jambe soit raccourcie et surtout qu'elle soit déportée en permanence vers la gauche. Enfin quelqu'un qui décrit mes symptômes comme quelque chose de normal.<br />
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Il n'y a rien à faire, car ce serait une trop grosse intervention. Il dit que je ne suis pas à l'abri soit d'une luxation soit d'une fracture. Ce qui est certain c'est que cette sensation que j'ai de prothèse qui cherche sa place est normale.<br />
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Sa réaction devant le trou qui est dans la cicatrice a été "je n'ai jamais vu ça".. Pour lui il y a une amyotrophie musculaire, pour le chirurgien qui m'a envoyé le voir, ce serait plus (et la dermato est d'accord avec cela) une absence totale de graisse à ce niveau. On sent la prothèse au toucher et pourtant ce n'est pas faute d'avoir essayé de faire du muscle (la marche en montagne ç'est aussi fait pour ça, sans parler des séances de kiné). <br />
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J'ai rencontré pendant les vacances une ostéopathe qui m'a conseillé de faire faire des semelles par un podologue posturologue. C'est ce que je viens de faire, pas évident du tout de s'y habituer, mais je me sens équilibrée ce qui est déjà pas mal.<br />
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Bref, il me faut espérer au'n jour je cesserai de sentir ma jambe, qu'elle arrêtera de me faire mal, mais je la remercie de bien fonctionner quand même.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNSPbqh2hvUFFzr99Z378wHknbvtl50NUIXFZnmbNv_7pWso2RpC8Q-VPuHM7ecTtdPfDDu5QbFhpqu1N-8_0uEVIDUw_oIh41neiAO8tlw-_hslZ9JBMCuDV-VTvReWM9KcIs5Gui6Sw/s1600/IMG_1308.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNSPbqh2hvUFFzr99Z378wHknbvtl50NUIXFZnmbNv_7pWso2RpC8Q-VPuHM7ecTtdPfDDu5QbFhpqu1N-8_0uEVIDUw_oIh41neiAO8tlw-_hslZ9JBMCuDV-VTvReWM9KcIs5Gui6Sw/s1600/IMG_1308.jpg" /></a></div>
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<br />Giboulee,http://www.blogger.com/profile/09430483156731959791noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-540234006373998885.post-27244097934067119262014-12-05T23:49:00.000-08:002014-12-05T23:49:12.887-08:009 moisOn m'avait dit qu'il fallait compter 9 mois pour faire du ski après la pose d'une prothèse de hanche. C'est en fonction de cela que j'avais choisi de me faire opérer au mois de mars.<br />
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Je pensais être la "femme prévoyante" qui choisit pour le mieux.<br />
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Malheureusement la prévoyance n'a pas vraiment porté ses fruits, puisqu'il y a eu ce glissement de la prothèse, la seconde intervention et aujourd'hui, alors que nous partons à la montagne dans une semaine, je me demande comment ça va se passer, si oui ou non ma jambe réagira avec de bons réflexes quand je serais sur des skis. Parce qu'elle mène souvent sa vie en tirant à gauche, et que l'équilibre est très très fragile. Je sais que si la jambe droite est déséquilibrée, en aucun cas la gauche n'a la force de compenser et de récupérer.<br />
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La dernière radio a montré qu'il y a presque 2 centimètres d'écart entre les deux hanches, ce qui provoque une bascule du bassin et qui fait qu'il existe une boiterie. Cela bascule de droite à gauche compte tenu de l'inégalité, mais ça bascule aussi entre l'avant et l'arrière, même si c'est minime. Cette boiterie, elle est vue par l'oeil exercé des kinésithérapeutes, car je compense suffisamment pour ça ne se voit pas. Mais je la sens dans tout mon corps, comme je sens encore des douleurs certes beaucoup moins intenses que ce qu'elles furent, et je ne peux pas dire que l'intervention soit derrière.<br />
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J'ai toujours du mal pour certains mouvements et les kinés disent que cela fait partie des limitations de la prothèse et que globalement j'ai déjà très bien récupéré compte tenu des deux interventions, mais j'en ai aidez d'avoir toujours un peu de mal pour mettre des chaussettes, pour plier la jambe en avant (elle grince dur dans ces cas là), pour la lever suffisamment. Je peux faire je peux faire à peu près ce que je veux avec cette jambe, mais seulement à peu près, et sentir les mouvements de la tête contre le cotyle, et les grincements, cela ne permet pas d'oublier, d'autant que le trou dans la cicatrice est toujours aussi creux, malgré tous mes bons soins (massages, mouvements de musculation et autre).<br />
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Je pourrais me dire que c'est un peu stupide de ne pas supporter ce trou, que c'est un narcissisme mal placé, mais il y a déjà la tache bleue qui rappelle le cancer du sein et là ce trou qui dit qu'il y a un muscle qui est abimé, qui ne s'est pas refait et qui du coup ne tient pas bien le bas de la prothèse et le haut de la prothèse.<br />
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Je porte des semelles, mais comme ça n'a pas fait partir les douleurs lombaires, je me demande un peu si c'est un bon plan. J'ai repris des séances de kinésithérapie, avec pour but d'essayer de combler le trou, donc de refuser cette zone, mais j'ai parfois l'impression que c'est mission presque impossible.<br />
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Bref, ce n'est pas derrière, mais j'en ai assez de me plaindre, même si la gêne demeure, alors je vais essayer d'en parler le moins possible.<br />
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J'espère quand même pouvoir poster des photos de moi sur les skis, même si pour le moment cela me fait un peu peur.Giboulee,http://www.blogger.com/profile/09430483156731959791noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-540234006373998885.post-55211850602591657552014-09-25T05:02:00.001-07:002014-09-26T06:47:03.431-07:00Presque 5 mois Il y a bien longtemps que je n'ai pas écrit, j'ai hésité au moment des trois mois et j'ai laissé passer l'échéance. Car le chirurgien avait dit: "je vous avais dit trois mois"... Ceci dit d'autres m'ont dit, six mois voire un an pour que ce soit derrière, compte tenu de la reprise de la première intervention.<br />
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j'aimerai tant que ce soit derrière moi, que ce ne soit plus qu'un souvenir. Mais, il n'en n'est rien.<br />
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Certes je marche normalement et relativement longtemps mais la mise en route est souvent un peu difficile et je dois comme guider ma jambe et je me préoccupe moins quand le pied tourne à gauche mais parfois je suis un peu déséquilibrée.<br />
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Mettre des chaussettes et les enlever reste difficile et le chirurgien trouve que plier la cuisse à un peu plus de 100° quand je la monte vers mon buste, c'est déjà bien et que je ne dois pas en espérer beaucoup plus. Il trouve aussi normal que je sente la tête de la prothèse bouger et parfois couiner, mais moi je n'aime pas, parce que ce n'est pas possible d'oublier. <br />
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Je monte et descends les escaliers normalement, sauf au réveil et parfois quand je suis fatiguée, mais je ressens cela comme un vrai plus, retrouver le premier étage c'est reprendre une vie normale.<br />
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Je peux faire à peu près ce que je veux dans le jardin et dans la maison. Passer l'aspirateur ou la tondeuse, ce n'est plus un problème. Je peux aussi (et c'est récent) rester couchée sur côté opéré sans que cela provoque la douleur, mais ce n'est pas à 100%. <br />
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Il y a des douleurs qui sont souvent musculaires, mais c'est variable et ce peut être aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur de la cuisse, parfois dans la cicatrice, mais depuis peu, dans le dos et là je n'aime pas du tout, car cela peut vouloir dire: porter des talonnettes...<br />
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J'ai vu le chirurgien cette semaine. Pour lui, puisque je ne boite pas, puisque les deux jambes sont de la même longueur (enfin ça j'en doute et les minés aussi), puisque les douleurs liées à l'arthrose ont disparu, alors il a rempli sa part et tout le reste, à peu de chose près, c'est dans ma tête. Vouloir comprendre, par exemple poser des questions sur les différences entre les radios faites avant et après l'intervention cela ne sert à rien. Le problème c'est que j'aime comprendre, parce que ensuite il est plus facile de trouver des réponses et peut être des solution.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi6W-tIzZ0rbeh5D1SeZ13yGt_Y3498A11Ob-v4nyn7Ylrwf3XMjMRviwmxMJBXYHifikXy5SnaOYnXQBvuClAgX0VVhrWRFyt2_vr-eedp2CGUBrEWj66cSXmS-_d74sHNK5yeAVcApdk/s1600/IMG_0697.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi6W-tIzZ0rbeh5D1SeZ13yGt_Y3498A11Ob-v4nyn7Ylrwf3XMjMRviwmxMJBXYHifikXy5SnaOYnXQBvuClAgX0VVhrWRFyt2_vr-eedp2CGUBrEWj66cSXmS-_d74sHNK5yeAVcApdk/s1600/IMG_0697.jpg" height="320" width="240" /></a>Il dit aussi de ne pas vouloir en faire trop, à la limite, ne marchez pas, or s'il y a quelque chose dont je suis sure c'est que la marche en montagne a été la meilleure des rééducations.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4SiDQO6jauBb5QIT0c-rQAEKguJDEHoqeEACUp7KEj4E0WR4Ut6ClcMAK8ACms71O3URWYElKRfArW17tD4r8w-bE6gOfbDOngIWMBfrHdMLX0wvsgD-7f2vZyV6Y3b2Ucmo7q6B_yeU/s1600/IMG_0977b.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4SiDQO6jauBb5QIT0c-rQAEKguJDEHoqeEACUp7KEj4E0WR4Ut6ClcMAK8ACms71O3URWYElKRfArW17tD4r8w-bE6gOfbDOngIWMBfrHdMLX0wvsgD-7f2vZyV6Y3b2Ucmo7q6B_yeU/s1600/IMG_0977b.jpg" height="178" width="320" /></a></div>
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Bref, pour moi ce n'est pas derrière et je le déplore, mais c'est comme ça. Je me dis juste que c'est mon chemin à moi, et à moi d'en faire quelque chose. Il va peut être falloir que je porte des talonnettes pour ne pas accentuer le déséquilibre du bassin, peut-être faire de l'aqua gym, racheter un vélo d'appartement car le mien refuse de fonctionner, bref vivre "normalement", en acceptant aussi que l'âge complique pas mal les choses et accepter ce changement, car mon corps a changé et le voir tel qu'il est devenu n'est pas simple. Le narcissisme ça existe, même quand on est un peu vieux.<br />
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<br />Giboulee,http://www.blogger.com/profile/09430483156731959791noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-540234006373998885.post-85462990775433998962014-06-25T00:59:00.000-07:002014-06-25T00:59:49.956-07:007 semaines après le nouveau jour J. Il y a beaucoup de progrès, je marche une heure (avec les bâtons de randonnée) presque sans problèmes, seulement je me sens comme une voiture qui tire à gauche et dont il faut redresser sans cesse la direction, ce qui est assez fatigant.<br />
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Cette jambe, il me semble qu'elle vit sa vie (ce qui se comprend parce que toute l'articulation est mécanique et pèse certainement plus lourd que l'os initial) mais actuellement ce n'est pas ma jambe, et elle n'est pas intégrée dans mon schéma corporel.<br />
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Elle est encore souvent douloureuse, les muscles devraient se refaire, mais parfois je doute que le gros creux de la cicatrice puisse se combler et je me dis que outre le muscle, des nerfs ont du souffrir aussi, ce qui pourrait expliquer ces sensations bizarres que j'ai soit dans le haut de la cuisse (comme si c'était endormi) soit dans la cheville et dans le pied. Et puis les muscles ils avaient déjà énormément fondu avant l'intervention et c'était aussi un des buts pour moi, en la faisant faite maintenant de stopper cette fonte. <br />
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Bref, c'est ma jambe et ce n'est pas ma jambe, sauf que j'ai remplacé les douleurs réelles liées à l'arthrose et qui ont disparu par d'autres douleurs, je pense du type contracture.<br />
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Mais le chirurgien a dit : 3 mois, alors je vais être patiente, sauf que je redoute un peu notre séjour aux Arcs, car une fois embarqué sur un chemin, il est difficile de faire demi tour pour retrouver une remontée mécanique. Alors je commence à visualiser ce que je pourrais faire et ce n'est pas extra. Enfin peut être que les efforts que je fais ici pour marcher, faire un peu de vélo et vivre une vie normale porteront leurs fruits.<br />
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Ce qui est étonnant c'est que ce n'est que maintenant qua je visualise réellement la prothèse en tant que telle, en tant qu'articulation de remplacement et donc je me sens un peu comme ces poupées en celluloïd d'autre fois, dont les élastiques se cassaient (la jambe se détachait à ce moment là) et il fallait la faire réparer. C'est bien ma jambe, mais je ne l'habite pas encore.<br />
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J'ai l'impression de me plaindre sans arrêt, de faire de moi le centre de mes pensées et je trouve aussi cela très désagréable, après tout mes deux jambes, même si elles n'ont pas la même longueur (même si apparemment les rotules sont au même niveau), même si le bassin est certainement de travers au moins elles sont égales quand je suis debout et c'est le principal<br />
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Je n'aime pas ma manière de marcher, mais je pense que je m'y ferai.<br />
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Sinon l'hémoglobine est presque normale pour moi, même si le fer est encore faiblard, mais je me soigne et il me semble que la phase dépressive est en train de s'estomper.<br />
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Le prochain bulletin viendra surement des Arcs.. Mais j'espère bien faire des photos des petites gentianes que j'aime tant.Giboulee,http://www.blogger.com/profile/09430483156731959791noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-540234006373998885.post-42942076088094802242014-05-22T05:51:00.001-07:002014-05-22T05:51:57.342-07:00Deux semaines après le nouveau jour J...Je pensais me mettre à écrire hier, car cela aurait fait un compte rond: deux semaines après la reprise de l'intervention, seulement hier je n'avais pas envie de me forcer... Car pour une fois, écrire m'est difficile. Pas envie d'en parler, pas envie de raconter, pas envie...<br />
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Et puis il m'est revenu une phrase de mon père (un peu comme une malédiction) "nous on ne réussit jamais du premier coup, c'est à la deuxième fois que ça marche". Peut être disait il cela parce qu'il n'a pas été admis en hypotaupe à l'école des mines, qu'il s'était marié plusieurs fois, mais j'ai souvent eu cette impression que cette phrase dans laquelle il m'englobait n'était pas bonne. Toujours est il que là, c'est bien la deuxième fois et que je m'en serai bien passée.<br />
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je dois dire aussi et je pense que c'est la première fois que cela se passe au fond de moi, que la mort était présente avant cette intervention. Je veux dire que j'ai toujours été optimiste en allant me faire opérer, et ce quelle que soit l'opération. Cela est peut être dû à ma pratique professionnelle puisque je connais un peu le travail des anesthésistes réanimateurs, mais là là, du fait de l'échec de la première intervention il y avait une sorte de peur que "ça se passe mal" . Pas ne pas se réveiller, encore que... Bref une peur. De plus le médecin 'anesthésiste rencontré lors de la consultation m'avait prévenue que l'anesthésie générale pouvait avoir une incidence sur les neurones.. Il doit le dire, mais pas très agréable à entendre. Il m'avait aussi demandé de parler du vécu de l'intervention précédente et de ces tremblements si désagréables qui d'après lui auraient pu être évités si on m'avait mis une couverture chauffante pendant l'intervention et si j'avais été installée autrement (un oreiller et aussi de la musique). Il m'a parlé des médicaments qu'il me donnerait le matin de l'intervention pour que d'emblée la douleur soit moins intense et aussi de sa peur d'une possible infection, puisqu'il s'agit de réouvrir.<br />
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Alors que dire? Je me suis retrouvée à la clinique le mardi 6 Mais, dans une chambre à deux lits donc une grande chambre, mais sans douche. Me doucher les deux fois avec la bétadine ça a quand même été du sport, puisqu'il fallait aller tout au bout d'un couloir et comme ma jambe avait du mal à se soulever, pas facile de se mettre en pyjama. La nuit a été bonne, d'autant que devant être opérée à 10h40, je ne dépendais pas de l'équipe de nuit et j'ai donc pu pu dormir. Seulement il y a eu un petit changement... D'une part j'ai appris que au retour du bloc je retrouverai la chambre qui m'avait accueillie la première fois mais que je descendais tout de suite, c'est à dire vers 9h30. Du coup j'ai prévenu mon mari qu'il pourrait venir plutôt. J'aurais mieux fait de me taire...<br />
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Et me revoilà en salle de réveil à attendre.. Mais du coup le cathlon pour la perfusion n'est pas posé et le médicament "magique" n'est pas pris. Et voilà qu'un autre monsieur arrive, un monsieur âgé... Et là l'anesthésiste qui m'a reçue va le voir, parle des grosses difficultés cardiaques du dit monsieur, de l'intervention que a été différée et il lui demande de prendre position: soit on l'opère, soit il rentre chez lui avec sa fracture. Bref, cela veut dire que le monsieur passera avant moi. Et je me retrouve à attendre. j'essaye d'interpeller une des nombreuses personnes qui passent et repassent devant moi pour essayer de parler avec le réanimateur qui surveille la salle de réveil. Cela me permet d'obtenir la pose de la perfusion.. C'est déjà ça. Mais ça ne simplifie pas les choses au niveau de l'anxiété malgré la respiration de la cohérence cardiaque. Bref le temps passe, et on vient me chercher.<br />
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J'entre dans la salle d'opération vers 11h15, l'anesthésiste qui m'a reçue me met une couverture chauffante, me demande ce que je veux comme musique (mon chois de musique classique semble le déconcerter un peu) et je me sens partir.. J'aurais aimé qu'il me diss qu'il commençait à injecter les produits. Je me suis réveillée vers 16h. Si comme je le suppose l'intervention a durer une heure, ce temps en salle de réveil a été très long. Ce qui est certain c'est que pour être extubée il fallait que je sois suffisamment consciente pour répondre à des questions, mais aucun souvenir. Curieusement j'ai l'impression qu'on m'a volé du temps de ma vie.<br />
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J'ai regagné ma chambre vers 17H. J'avais demandé à ce que mon mari soit prévenu du fait qu'il y aurait un retard au bloc, mais ça n'a pas suivi donc il était là depuis des heures. Installation, perfusion, antibiotiques, anti inflammatoires, et reparti pour un tour.<br />
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J'ai passé la jour suivant l'intervention sans me lever. j'ai apprécié une aide soignante qui est venue pour ma toilette et qui chantait... "la marseillaise" qu'elle a appris à ses enfants. La kiné est passée pour mobiliser ma jambe et mettre les bas de contention (ce coup ci, je prévois).<br />
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J'ai pu marcher rapidement avec une seule canne, mais le "protocole" reste le même... Marche avec déambulateur, puis avec une canne dans la chambre, puis dans le couloir, puis les escaliers.<br />
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Coté repas, cela m'a semblé mieux, mais c'est très subjectif.<br />
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Le chirurgien me dit avoir mis une tige deux tailles au dessus de la tige initiale, et même si à l'oeil les jambes n'ont pas la même longueur, debout c'est stable et ça c'est gagné, sauf que dans ma tête ça ne l'est pas. La peur que ça ne tienne pas, est quasi permanente. Mais ça je me le garde pour moi.<br />
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Bien que le redon ait beaucoup moins donné que la fois précédente, l'hémoglobine chute comme la fois dernière. Elle est à 7.4, ce qui comme l'autre fois me vaut 2 perfusions de fer, mais cette fois ci, ça a fait des dégâts dans les veines; j'ai bien senti que ça brulait. En rentrant chez moi je me suis rendue compte que les veines étaient dures comme du bois. D'après l'infirmière qui vient faire les pansements à domicile, ça va rentrer dans l'ordre, mais actuellement cela comprime des nerfs et provoque des sensations de brûlures intenses dans le pouce et dans le haut du bras. Et comme c'est le bras qui tient la béquille, ce n'est pas toujours facile.<br />
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Depuis mon retour, la fatigue est là. J'ai une jeune fille qui vient faire le ménage (j'ai droit à 8 heures), je me ménage, je ne fais que la cuisine, j'utilise beaucoup la canne tellement j'ai peur que quelque chose ne lâche. J'ai beau me dire que je me fais du cinéma, toute douleur me pose question. Et pourtant il y a des mouvements que je ne pouvais pratiquement pas faire avec l'ancienne prothèse qui se font facilement maintenant.<br />
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La cicatrice a fait des siennes: il y a eu un phlyctène (une cloque) de près de 5 centimètres qu'il a fallu traiter (et ça fait mal) avec de l'éosine et du tulle gras. Maintenant c'est à dire 15 jours après, c'est rentré dans l'ordre.<br />
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Je m'écoute, je ne fais pas grand chose, même la kiné me fait un peu peur, comme si ça allait se décrocher de nouveau. Alors pour le moment, je reste "dedans" (le temps avec la pluie de donne pas envie d'aller dans le jardin et pourtant les mauvaises herbes poussent).<br />
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La semaine prochaine on enlève les agrafes. J'espère que cela pourra se faire en une seule fois. Je revois le chirurgien le 2 juin. Je donnerai peut être des nouvelles à ce moment là.<br />
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Ceci dit, je suis droite quand je marche, mais il y a des douleurs et ces douleurs me font peur.. Et si, et si... Du coup le vécu dépressif a tendance à se manifester, mais je me dis qu'il est majoré par l"anémie (qui diminue heureusement), et que je ne veux pas prendre de médicaments.. J'en ai bien assez pour le moment. Alors attendre, laisser du temps au temps, s'écouter.<br />
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C'est peut être cela que j'aurais appris (un peu) au cours de ces mois. Ceci dit, il semble bien que mon cas soit rarissime, mais j'aurais bien aimé que ça ne tombe pas sur moi.Giboulee,http://www.blogger.com/profile/09430483156731959791noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-540234006373998885.post-1070718043539739402014-04-30T23:46:00.001-07:002014-04-30T23:46:43.045-07:00Huit semaines.Si on parle progrès, je vais dire que mes progrès j'en fais, même si mettre une chaussette à gauche ou enfiler une jambe de pantalon reste un petit exploit à chaque fois.<br />
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Mais je me balade (enfin tout est relatif) avec des bâtons de randonnée, je monte les escaliers comme tout le monde (pas en m'arrêtant à chaque marche) je pousse le caddie pour les courses sans problèmes, et je suis même arrivée à tondre. Par contre si je la mets en position tractée, elle va un peu trop vite et il vaut mieux en rire.<br />
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Je marche sans canne dans la maison. Ce n'est pas beau, ça boîte, les hanches n'aiment pas trop, mais je peux laisser ces foutues cannes au repos, car les cannes quand on les pose quelque part, elles ont une tendance très fâcheuse à ne pas rester en place (il faut vraiment les coincer dans un recoin ou un angle) et à tomber en faisant beaucoup de bruit.<br />
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J'arrive aussi à rentrer dans la baignoire. Rassurez vous, je respecte les ordres: pas de bain mais ma baignoire a une large partie plate ce qui permet de s'asseoir et prendre su coup un bon bain de pied (le pied si je puis dire). <br />
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Si l'on parle découverte, j'ai découvert ce qu'est une gastro ou une intoxication alimentaire. Je ne connaissais pas. Génial pour le poids, moins 4 kilos en une semaine... Et ce truc, ça agit pas mal sur le moral.<br />
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Si l'on parle prothèse, alors là les choses se compliquent.<br />
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Incontestablement ma jambe est beaucoup plus courte que l'autre, il manque près de 2 centimètres et ça risque de s'accentuer puisque c'est passé de 0,5 cms à 2 cms en 4 semaines.. Se retrouver sur la pointe du pied est très désagréable.<br />
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Alors hier, "le chirurgien et moi-même" avons décidé qu'il fallait stopper cela. Ce qui veut dire, ouvrir à nouveau, enlever le bas de la prothèse, mettre un "fut" un peu plus long, qui redonnera la longueur manquante et qui ne bougera plus. Il est possible que l'os contre lequel était le fut précédent se soit abimé (fait un trou ou une petite fracture) et du coup il s'est deplacé, ce qui explique ces sensations anormales de sentir la prothèse monter ou descendre. Il semble que cet échec soit une première pour le chirurgien. Pas de chance que ce soit tombé sur moi.<br />
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Alors tout recommence.. Préadmission, prise de sang, rendez vous d'anesthésie (là j'hésite beaucoup pour la rachialgie), admission le 6, intervention le 7. Théoriquement moins de perte de sang, théoriquement moins de douleur, théoriquement sortie au bout de 5 jours.<br />
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Et ensuite, on va reprendre une ambulance pour rentrer à la maison, on va refaire venir l'infirmière pendant 3 semaines, on va enlever les agrafes, etc etc..<br />
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Et ce coup ci, les sièges sur élevés sont en place, les bas de contention sont là, et je vais essayer de trouver quelqu'un pour faire un peu de ménage. Maintenant je sais que je dois m'y prendre dès mon retour à la maison.<br />
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Mais la conclusion du jour est que tout cela, je le vis très mal.<br />
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Je pense que ce que j'ai vécu comme un échec concernant cette intervention qui "normalement" ne donne pas de douleurs, et permet de quitter les cannes assez rapidement (maintenant il faudrait aussi savoir ce que l'on met derrière ce mot), est une véritable blessure de mon narcissisme. C'est un apprentissage: les choses ne se passent pas toujours comme on les a prévues, mais simplement penser qu'il faut non pas repartir à zéro mais repartir quand même, m'est aujourd'hui très difficile. Et Dieu soit loué, (je le pense vraiment) nous sommes deux pour affronter cela, on pourrait même dire trois, mais cela c'est ma manière de voir les choses parce que je sais que de ce baptème sortira quelque chose. Et au moins je ne boiterai pas.<br />
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<br />Giboulee,http://www.blogger.com/profile/09430483156731959791noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-540234006373998885.post-6808403283168895452014-04-15T23:01:00.002-07:002014-04-15T23:01:41.072-07:00"Six semaines".Normalement je dois pouvoir parler de "petits progrès".<br />
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J'utilise toujours une béquille, mais souvent dans l'autre sens (donc cela fait plus canne) car je peux mieux contrôler mon pas, qui reste toujours incertain.<br />
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Il y a de mouvements que je fais mieux, je me déplace en prenant appui sur la jambe opérée le plus possible, mon record doit etre de 15 pas sans appui, mais on ne peut pas dire que ce soit une marche fluide. C'est plutôt le canard qui se déplace et même si je suis contente (et fatiguée) d'y arriver, ce n'est pas satisfaisant, car ce n'est pas du tout comme cela que j'imaginais les choses.<br />
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Peut être d'ailleurs ai-je trop imaginé, qu'il aurait fallu des explication sur les possibilités, mais la douleur perdure, et cela c'est très désagréable, et elle ne devrait pas perdurer.<br />
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Actuellement, la jambe opérée est plus courte que l'autre, de l'ordre du centimètre, ce qui fait qu'elle se met spontanément sur la pointe dès que je suis debout. D'après la kiné, il vaut mieux que cela reste comme ça c'est à dire ne pas poser le talon sur le sol pour que l'autre jambe ne plie pas, ce qui à la longue provoquerait de l'arthrose, donc la pose d'une prothèse et vive les chirurgien qui se mettrait encore des sous dans sa poche. Mais repasser un peu comme un échassier, sur une jambe en appui et l'autre pas, ce n'est pas génial.<br />
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Bien sûr, il y a des progrès, je reste mieux débout, d'arrive à peu près à faire ce que je veux dans la maison (je sais j'aurais du prendre une femme de ménage, mais je n'imaginais que ce serait si long et j'ai toujours cru que faire chez soi "normalement" était la meilleure des rééducation). Ma mutuelle aurait pu me fournir quelqu'un mais j'aurais du faire la demande dans les 15 jours, donc c'est "râpé". Et puis petit à petit j'y arrive, (nous y arrivons).<br />
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Le fait de pouvoir un peu travailler (un bien grand mot) dans le jardin me fait du bien et je préfère et de loin le manche du râteau à feuilles à la béquille, mais souvent j'ai besoin des deux. Je suis arrivée aussi à faire certains vitrages et les appuis de fenêtres qui avec la pollution ont en vite besoin. De ce côté là, il y a du plus et le beau temps est une bonne chose. Passer l'aspirateur, c'est un peu plus problématique, mais ça marche aussi.<br />
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Je dois dire que cette jambe plus courte et ces sensations autour la prothèse (je sens la boule qui remplace la tête fémorale qui se déplace) sont inquiétantes. Est ce que les muscles quand ils seront plus costauds permettront une marche fluide ou est ce qu'il faudra envisager quelque chose de chirurgical, qui a priori me terrorise, car repasser par là serait l'horreur, je n'en sais rien.<br />
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Je vois le chirurgien le 30, et j'espère arriver à me faire entendre de cet homme qui se prend pour Dieu. J'en ai assez de souffrir, assez de me traîner, assez de prendre des "calmants" assez de la dépendance, même si les progrès sont là et que par moments la kiné semble plus optimiste.<br />
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Le chirurgien je l'ai entendu dire à la fin de l'intervention "la dame elle a une petite cicatrice (mon oeil), comme je suis allé très vite, les muscles n'ont pas souffert (mon oeil) et elle remarchera très vite, oui mais elle remarchera comment... Et bien pour moi, il n'aurait pas du aller aussi vite, ne pas vouloir faire de record pour en mettre les yeux de l'infirmière stagiaire qui était là, et ne pas raconter n'importe quoi (même s'il avait oublié que je ne dormais pas).<br />
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Je crois aussi qu'il aurait fallu comprendre pourquoi le redon avait donné autant de sang, se poser des questions sur l'anti coagulant et le changer, ce qui aurait évité l'hématome au retour chez moi, mais le prise en charge globale c'est quelque chose qui continue à ne pas exister: à chaque spécialiste son petit morceau de patient et ce morcellement c'est une horreur.<br />
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A suivre.Giboulee,http://www.blogger.com/profile/09430483156731959791noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-540234006373998885.post-23925246813955616762014-04-05T01:07:00.001-07:002014-04-05T01:22:27.606-07:00Un moisIl y a un mois j'attendais; j'attendais... J'attendais le brancardier qui ne venait pas, j'entendais des bruits dans le couloir, mais ce n'était pas pour moi. Bref j'attendais.<br />
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Aujourd'hui, j'attends aussi: j'attends que la douleur (même si elle n'est pas très importante) cesse, j'attends que les muscles veuillent bien répondre un peu mieux, j'attends de pouvoir marcher sans cannes, parce que dans ma petite tête un mois après l'intervention c'est ce qui aurait du (ou pu) se passer. j'essaye de ne pas trop m'appuyer sur la canne, mais ce n'est pas toujours facile et ma jambe même si elle monte nettement plus haut refuse encore beaucoup de mouvements.<br />
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Quand à la télévision je vois des gens en train de courir, de marcher, cela me fait quelque chose. Si j'ai choisi de faire cette intervention c'est bien pour pouvoir marcher normalement, sauter normalement, pas pour me traîner avec ces foutues cannes. Et j'en viens à douter, à me dire que je n'aurais pas dû faire ça, que après tout la douleur n'était pas si forte que ça et que je ne vivais pas si mal que ça. Bref, je me demande vraiment pourquoi je me suis embarquée la dedans.<br />
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Une partie de moi, pense que les ennuis sont dus à la "rapidité" de l'intervention, comme si le fait de vouloir aller vite avait conduit à un non respect de mon corps, de mes os, de leur structure. Il y a des moments où je me dis que si ce que je vis comme un échec doit m'apprendre quelque chose, alors le chirurgien a été instrument et je n'ai pas à lui en vouloir, mais c'est loin d'être évident.<br />
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Je ne regarde plus mon ami google pour voir ce qu'il en est de la douleur dans les semaines qui suivent, ni pourquoi la prothèse est descendue.<br />
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Il faut vivre cela un jour après l'autre, être patient, se dire que peut être chaque jour quelque chose se gagne, mais je ne sais pas trop quoi.<br />
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Quelqu'un disait que la patience est un fruit de l'Esprit Saint, et bien de ce coté là, je ne dois pas être très bien lotie.<br />
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J'aimerai tant pouvoir me lever et marcher, mais ça ne marche pas. Et pourtant n'était ce pas le titre de ma thèse: "alors ça marche"? Et bien pour moi aujourd'hui, ça ne marcher pas et j'en ai un peu assez.<br />
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Ceci doit s'appeler un billet d'humeur.Giboulee,http://www.blogger.com/profile/09430483156731959791noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-540234006373998885.post-65639738915251704682014-03-30T22:01:00.000-07:002014-03-30T22:06:11.270-07:00"Monsieur le Chirurgien"Comme prévu je me suis rendue à la clinique pour la radio et le rendez vous.<br />
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La radio a été faite debout, donc quelque part, j'étais contente d'être arrivée à monter sur le "marche pied", à m'appuyer correctement , bref à prendre la bonne position. J'ai pu voir que la prothèse était en place. Bien sûr l'aide de mon mari n'a pas été inutile, enlever et remettre un pantalon dans un petit espace quand on a du mal à plier la jambe, c'est loin d'être facile.<br />
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Ma rééducation ce jour là, je l'ai faite en déambulant dans les couloirs et les couloirs m'ont paru bien longs.<br />
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Puis attente pour le rendez vous avec le chirurgien qui n'avait presque pas de retard. Je dois dire que prendre 50 euros pour garder en moyenne les patients 5 minutes, ce n'est pas mal. Moi, il m'a gardée un peu plus longtemps.s<br />
Pour lui, je n'ai aucune raison d'être déçue, qu'il m'avait toujours dit que j'en avais pour 3 mois avant que tout redevienne normal (ça il ne l'a jamais dit) et donc que pour 3 semaines après la sortie, je n'ai vraiment pas à me plaindre. Oui l'hématome peut être lié à l'anti-coagulant, mais manifestement cela ce n'est pas son problème.<br />
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Par contre, la prothèse s'est légèrement enfoncée dans le fémur et il y a un petit décalage de 5 mm entre la partie céramique (dans le cotyle) et la partie qui porte la boule et qui est enfoncée dans le fémur. D'après lui, ce serait lié à l'ostéoporose et il pense que ça va en rester là, je dois dire que moi aussi je le souhaite, car je ne me sens pas du prête pour une autre intervention.<br />
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Bien entendu il s'est empressé d'enlever le pansement.. Moi je trouve la cicatrice très vilaine, en deux morceaux et je vais l'enduire de biafine pour qu'elle prenne meilleure allure.<br />
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Le positif ce sont les amplitudes, car les mouvements ne sont pas douloureux du tout. Par contre interdiction de lever la jambe en position couchée du bas vers le haut.<br />
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Le coussin doit être conservé la nuit pendant encore 3 semaines et je dois le revoir dans un mois avec une seule canne et plus d'appui sur la jambe opérée.<br />
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Il était prêt à me donner des médicaments assez forts, (lamaline qui est un morphinique) mais je préfère me soigner avec paracétamol et nurofen.<br />
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Je dois dire que cet enfoncement de la prothèse m'ennuie. Il me faut trouver une espèce de visualisation pour "bloquer" la prothèse. Je n'ai pas encore trouver la bonne image: apporter des pierres (cellules osseuses) pour bien bloquer la prothèse dans son logement, multiplier le cellules osseuses en accélérant leur croissance, je ne sais pas encore, mais il faut que je trouve, car c'est pour moi le moyen d'être un peu active, de m'aider moi-même.<br />
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Sinon il reste bien semblable à lui-même, il est le Chirurgien. Je trouve quand même étonnant qu'il ne cherche absolument pas à savoir qui est en face de lui. Pour lui je ne suis qu'une femme de 73 ans, qui se plaint et qui en veut trop et qui vraisemblablement manque totalement de reconnaissance envers son magnifique travail. Chacun voit midi à sa porte.Giboulee,http://www.blogger.com/profile/09430483156731959791noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-540234006373998885.post-74497848837386373042014-03-27T04:40:00.000-07:002014-03-27T04:40:05.190-07:00DéprimeJe sais bien que je manque de globules rouges et que l'anémie peut faire le lit de la fatigue et de la déprime qui n'est pas la dépression.<br />
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Mais cette impression de ne pas s'en sortir, et pourtant de faire le maximum c'est très difficile à vivre.<br />
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Du coup j'ai la larme à l'oeil et je n'aime pas du tout, du tout. Faut espérer qu'une la dose de Monsieur Ignatia fera merveille.<br />
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Les agrafes sont parties aujourd'hui; 15 au total, sur une cicatrice d'une dizaine de centimètres. Pas une partie de plaisir. Je ne pense pas être douillette, mais j'ai trouvé cela pénible.<br />
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Maintenant une petite histoire qui me semble importante. Hier lassée par ces non progrès, cette douleur permanente, je décide d'écrire au chirurgien pour décrire un peu ce qui ce passe et ce que je vis, malgré les efforts: dormir sur le dos, oreiller entre les jambes, marche (presque 700 mètres hier), mais oedème, hématome etc, etc. Ayant envoyé le mail, par acquis de conscience je téléphone à la secrétaire pour lui parler de ce mail, de manière à ce qu'il soit bien transmis.<br />
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Et là, à ma grande surprise, elle me dit, mais vous avez rendez vous avec lui, je vous ai donné un papier avec une date surlignée (ça je n'ai pas eu), je vais vous redonner la date. Et là elle me dit qu'il s'agit de ce vendredi à 11H40. Je dois dire que quelque part j'en suis tombée sur le derrière, comme si quelqu'un m'avait poussée à envoyer ce mail (auquel le médecin a répondu en disant de prendre RV) et surtout à appeler la secrétaire.<br />
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J'ai ensuite appelé la radiologie, puisque bien sur une radio est nécessaire et là réponse: venez une demi heure avant votre rendez vous. Je dois dire que j'ai apprécié.<br />
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Je vois la kiné cet après midi, et j'espère que la radio de contrôle sera bonne car parfois je sens les mouvements de la boule dans le "faux" cotyle.<br />
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Mais je dois dire que cette coïncidence là, elle fait du bien.Giboulee,http://www.blogger.com/profile/09430483156731959791noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-540234006373998885.post-38642629083447641372014-03-25T02:44:00.000-07:002014-03-25T02:44:04.260-07:00"Pas comme une lettre à la poste"Cela c'est la réflexion de ma kiné hier (24 Mars) qui trouve que je cumule un peu les ennuis.<br />
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La semaine dernière j'avais commencé la rééducation. Outre l'hématome, (qui diminue heureusement mais qui descend gentiment) je me suis rendue compte que je faisais un oedème (pas catastrophique), mais quand même 2 centimètres d'écart entre les deux jambes). Ma kiné m'a fait une ordonnance pour des bas de contention et trouvant quand même curieux que le chirurgien n'en n'ait pas prescrit. Je continue à le trouver un peu "léger" ce monsieur.<br />
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Comme j'étais assez pressée de les avoir, j'ai eu une paire de bas noirs (heureusement que mon mari est là pour me les mettre) et je me sens presque danseuse de "french cacan", mais je ne suis pas prête de lever les jambes.<br />
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Ce jour là, elle m'a fait faire de mouvements pour soulever autrement ma jambe. j'ai trouvé cela dur, mais j'étais assez contente. Seulement après les choses se sont gâtées: impossible de décoller la jambe du sol. Je me sentais obligée de me servir de mes mains pour la déplacer. Je dois dire que cela m'en a quand même donné un coup sérieux sur le moral. Et pourtant malgré cela, j'arrive à faire presque 500 mètres avec les deux cannes, mais perdre ce qui semblait être acquis est très difficile.<br />
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C'est quand je lui ai rapporté cette difficulté qu'elle m'a dit que vraiment je cumulais les ennuis.<br />
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Une amie kiné m'a un peu rassurée dimanche soir, en parlant d'une contracture du psoas, donc de ne pas forcer, de laisser faire. Laisser faire, on retrouve le "maître mot' mais ce n'est pas si simple, car ne rien pouvoir faire ou presque par soi-même c'est dur à vivre. Je peux faire ma toilette, donner à mon lit un air de lit fait, préparer les repas, mais globalement ça s'arrête là.<br />
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Sur les conseils de l'infirmière que j'apprécie beaucoup, j'ai arrêté l'anti coagulant. Et en allant voir ce qu'il était dit de ce médicament, j'ai vu qu'il était fortement déconseillé, car il produit parfois des hémorragies et on n'a pas d'antidote, donc il aurait mieux valu rester aux médicaments un peu plus anciens, mais qui ont fait leurs preuves. Je sais bien que à l'échographie il n'y avait pas de trace d'hémorragie, mais je n'avais presque pas marché ce jour là, et je ne suis pas sure d'avoir eu le même anticoagulant à la clinique. Enfin ce qui est fait est fait, mais ce matin, ma jambe est beaucoup moins gonflée, même si elle reste un peu douloureuse.<br />
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Jeudi on enlève les agrafes, je dois dire que j'attends cela avec impatience, avec l'idée que je pourrais peut être me mettre un peu sur ce côté là, sans avoir mal.<br />
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Bref, patience et quand même une grande déception. Je me voyais déjà "galoper" au bout de 3 semaines et il n'en 'est rien.<br />
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Voilà pour la suite.Giboulee,http://www.blogger.com/profile/09430483156731959791noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-540234006373998885.post-65977925146220944332014-03-18T04:31:00.002-07:002014-03-18T04:31:22.645-07:00Une semaine après le retour de la clinique.Cela fait 8 jours que je suis rentrée à la maison. Je pensais que tout serait simple, mais ça ne l'a pas été. Mais maintenant je peux remarcher avec une seule canne et je me sens relativement bien.<br />
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Peut -être est il temps de raconter un peu ce qui s'est passé à la clinique. Il est bien évident que c'est "mon" histoire et qu'elle ne peut être transposée. Il y a du positif, du négatif, et je ne voudrai pas que le négatif l'emporte sur le positif. Mais il certain que la manière d'être de mon chirurgien qui me parle en disant "ma petite dame" je n'ai pas aimé du tout. Encore heureux qu'il ne m'ait pas traitée de petite mamie. J'avais cherché dans ma tête une phrase du style: la petite dame elle dit à son grand chirurgien qu'elle n'est pas juste une prothèse de hanche, qu'elle a une histoire, mais je pense qu'il n'aurait pas compris.<br />
<br />
Je suis donc arrivée à la clinique le mardi 4 mars. L'admission s'est bien faite. J'ai eu ma chambre individuelle: lit électrique, petite salle de bain. Une belle vue sur les arbres. Par contre un problème assez important: l'eau chaude se laisse désirer: il faut parfois un quart d'heure pour qu'elle chauffe. Du coup la douche du soir à la bétadine a été remplacée par le lavabo (eau à 30°) et comme il n'y a pas de prise électrique proche du cabinet de toilette et pas de glace dans la chambre le "brushing" post bétadine a été complètement loupé. Tous mes médicaments habituels ont été pris par l'infirmière. Ce que je trouve difficile c'est que le personnel ne se présente pas (pas de badge) donc il est très difficile de savoir qui est qui. On m'a posé dès la veille un cathlon pour le perfusion qui sera mise en place. Rien pour dormir. Je sais que l'intervention est prévue pour 9h45.<br />
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Le 5 jour de l'intervention, réveil à 6 heures du matin. La douche est chaude, je me recouche avec les blouse, les chaussons, le bonnet. Dur d'entendre ensuite les bruits de petit déjeuner. Le temps passe un peu, heureusement j'ai mon ipad donc je peux m'occuper et écouter de la musique. On m'apporte des comprimés d'atarax (c'était prévu par l'anesthésiste) et le temps passe, passe. L'heure à laquelle je devrais être descendue est largement dépassée, et là malgré la respiration avec la cohérence cardiaque, ça devient dur. J'entends la voix du chirurgien.. Il fait sa visite, ouvre la porte. je lui demande quand je vais être opérée et j'ai droit à "je suis le chirurgien -comme si je ne le savais pas-, il y a deux interventions avant la votre". Je ne peux pas dire que j'apprécie, et il est évident que l'effet de l'atarax est inopérant maintenant.<br />
<br />
On vient me chercher vers 13h30. Un petit arrêt en salle de réveil qui me semble assez long, car j'ai froid, puis passage de l'anesthésiste qui m'a reçue en consultation. je lui demande s'il serait possible de me poser une sonde urinaire, il me dit qu'il va transmettre au collègue qui va s'occuper de moi. Encore une petite attente et un infirmier vient me chercher pour me conduire au bloc. L'anesthésiste me fait une rachialgie, et injecte ce qu'il faut pour me shooter. L'infirmier du Docteur Aimard se présente ainsi qu'une infirmière qui fait une stage. Ils m'installent sur le côté, les deux bras à des hauteurs différentes, et un petit cousin sous la tête. Après je ne sais plus trop... Je sais qu'il y a la pose de la sonde, mais je ne ressens rien, tout le bas est mort. Il y a la voix du chirurgien, le bruit de la scie, d'autres bruits, parfois celui d'une caisse à outils que l'on secoue, quelques chocs et une phrase: 22 minutes, ça vous ne le verrez pas dans les hôpitaux de l'A.P., comme ça la petite dame elle aura une petite cicatrice, les muscles ne sont pas lésés et elle va récupérer très vite. Je sais que l'anesthésiste me fait une injection d'éphédrine parce que la tension est très basse et me voila en salle de réveil.<br />
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Là, je suis prise de tremblements, froid mais pas que ça, comme si tout mon corps réagissait à ce qu'il vient de vivre et aussi le retard. Le personnel est très gentil, il m'installe bien, met du chauffage (je verrai ensuite que c'est un énorme tuyau blanc qui souffle de l'air chaud sous un drap), et ça tremble, ça tremble. J'ai l'impression que cela dure des heures et que comme du fait de la rachialgie les jambes ne peuvent pas trembler c'est décupler en haut. Petit à petit ça se calme, je pense que dois somnoler un peu. On me fait un prélèvement au doigt pour l'hémoglobine. Et je remonte dans ma chambre. Il doit être entre 16h30 et 17h. Je ne sais pas.<br />
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Je suis installée dans mon lit, il y a bien la sonde urinaire, une perfusion avec plusieurs poches, et le redon. Philippe est là et je sens son inquiétude, car cela fait très longtemps qu'il attend. C'est dommage que personne n'ait téléphoné en salle de réveil pour avoir de mes nouvelles. A part les jambes qui ne veulent rien savoir, je me sens bien, la douleur est bien traitée.<br />
<br />
Comme je ne suis remontée tard, je ne peux avoir mon repas à l'heure "normale" et je devrais attendre presque 21H, mais les règles sont les règles.<br />
<br />
L'équipe de nuit arrive, prend les "constantes", me donne ce qu'il faut comme calmants. Il se trouve que ma chambre est proche du poste des infirmières et quand les autres chambres sonnent, j'ai l'impression que ça sonne dans ma pièce ce qui est très désagréable. Je dois rester sur le dos avec un oreiller entre les jambes (et cela devra perdurer longtemps, mais ça je ne le sais pas).<br />
<br />
Plus tellement de souvenirs de cette nuit, c'est peut être mieux.<br />
<br />
Du 6 au 10 Mars.<br />
<br />
Le nuit du 6 au 7 a été plus que difficile, vers 3 heures du matin j'ai eu un antidouleur qui m'a permis de dormir plusieurs heures d'affilée. Le 6, le kiné est passé et j'ai pu me mettre un peu dans le fauteuil et faire une petite toilette, mais je n'ai pas tenu longtemps, certainement chute de tension. Les repas sont corrects, mais vraiment pas envie de manger.<br />
<br />
Le 7, une aide soignante m'aide vraiment pour ma toilette. Je me mets debout avec un déambulateur.<br />
<br />
Le 8, on découvre que j'ai une "petite anémie" à savoir 7.8 gr d'hémoglobine. On me pose une perfusion de fer. Ce jour là on m'a oté la sonde urinaire et je suis capable de me déplacer pour aller seule dans le cabinet de toilette.<br />
<br />
Le 9, rien de spécial, si ce n'est l'ablation du redon. Comme je vois que dès que je marche il donne pas mal, je me demande un peu ce qui va se passer. Mais j'apprends aussi à monter les escaliers. Beaucoup de visites ce jour là.<br />
<br />
Le 10, ce sera la sortie. Une nouvelle perfusion de fer, une échographie/doppler tout à fait normale et une radio. Je rentre en ambulance à la maison, et j'arrive à marcher un peu avec une canne.<br />
<br />
Le 11, on arrive aux billets précédents et avec ce foutu hématome qui va tout retarder.<br />
<br />
Je regrette que le chirurgien n'ait pas évoqué cette possibilité, qu'il n'ait pas dit que je devait dormir sur le dos avec un coussin entre les jambes car il ne faut pas que la jambe opérée se colle contre la bonne jambe (mauvaise position) et surtout de ne pas avoir un traitement suffisant pour la douleur, ni de prescription pour un releveur de siège de toilette. Je sais juste que je dois le revoir dans un mois avec une radio et faire 20 séances de kiné et que les agrafes seront enlevées le 21° jour.<br />
<br />
Comme je l'ai dit, je ne pense pas que l'on puisse généraliser, ceci c'est ce que j'ai vécu pour cette intervention.<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLMcGNSzEET4W-ctxyskTVHvuh_86n86S1WIbgTgZkD_hpjT5nlakfGWvkzg3_yv5yGxVfJb5VgtdHW0g8pLR6aPiHYntoe3cBls5ZEq7Ms76Ytq3ZXBzkO6NNPXCCiyK905dbMz2aEHQ/s1600/IMG_0498.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLMcGNSzEET4W-ctxyskTVHvuh_86n86S1WIbgTgZkD_hpjT5nlakfGWvkzg3_yv5yGxVfJb5VgtdHW0g8pLR6aPiHYntoe3cBls5ZEq7Ms76Ytq3ZXBzkO6NNPXCCiyK905dbMz2aEHQ/s1600/IMG_0498.jpg" height="320" width="240" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">le déambulateur</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIA1cEFqRZnjE8icbP_SBB61XipykpwQmdLWRBCrD7nMR0uMLpvP99Ma9srGkgmInYP-5lRIiul9zZY7uRztd9nUrTw2XK8L9FWlvPUFD9EF_Y_l0Wkhp7n1OyA0-s-ZPxPUbsqZCQar0/s1600/IMG_0499.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIA1cEFqRZnjE8icbP_SBB61XipykpwQmdLWRBCrD7nMR0uMLpvP99Ma9srGkgmInYP-5lRIiul9zZY7uRztd9nUrTw2XK8L9FWlvPUFD9EF_Y_l0Wkhp7n1OyA0-s-ZPxPUbsqZCQar0/s1600/IMG_0499.jpg" height="320" width="240" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">pied du lit</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgsDxkfe_F7_ALdTwtoxbFQqnuCLcPw-BLbeYE3EqmG7aMsEJhqx-sTzWdKjWubTpfUrVbp6aSXSpAwLnryZrnHsExdyTxgS-mUKtPfzpunuaBpZXVrIHF8f1bAFlfWMXlzj7djJAl1gcw/s1600/IMG_0502.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgsDxkfe_F7_ALdTwtoxbFQqnuCLcPw-BLbeYE3EqmG7aMsEJhqx-sTzWdKjWubTpfUrVbp6aSXSpAwLnryZrnHsExdyTxgS-mUKtPfzpunuaBpZXVrIHF8f1bAFlfWMXlzj7djJAl1gcw/s1600/IMG_0502.jpg" height="320" width="319" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">de ma fenêtre</td></tr>
</tbody></table>
<br />Giboulee,http://www.blogger.com/profile/09430483156731959791noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-540234006373998885.post-66043007352568261272014-03-13T00:38:00.000-07:002014-03-13T00:38:30.751-07:00Autrement ditDepuis des semaines il y a quelque chose qui me titillait avec ce mot de prothèse. Ayant travaillé en milieu orthopédique pédiatrique pendant des années avec des enfants cancéreux, les prothèses que j'ai vues étaient soient externes: une partie de la jambe avait été enlevée à cause du cancer et une jambe artificielle venait prendre le relai, soient internes et cela c'était pour le genou.<br />
<br />
Seulement qui dit prothèse qu'elle soit interne ou externe dit amputation et c'est bien ce mot là que je n'arrivais pas à prononcer. Car le chirurgien il a coupé la tête et le col du fémur qui étaient en bon état. Il y a donc bien amputation et si le joli terme PTH: prothèse totale de hanche permet de faire l'économie de la représentation il y a quand même un morceau en moins.<br />
<br />
Du coup je comprends mieux la difficulté que j'ai à accepter cette intervention, même si dès aujourd'hui je n'ai plus mal quand je me lève et que manifestement j'ai déjà une amplitude beaucoup plus grande et sans douleur.<br />
<br />
Il est certain que l'hématome me gêne beaucoup et que j'ai l'impression d'avoir perdu ce que j'avais déjà gagné à la clinique au niveau de l'autonomie des déplacements.<br />
<br />
La cicatrice a été bien nettoyée hier par l'infirmière, elle est loin d'être si petite que cela, je dirai une dizaine de centimètres. Les agrafes seront enlevées seulement le 26, et il y en une sacré quantité et là aussi un joli hématome autour.<br />
<br />
Quant à la kiné, elle ne commencera que lundi, ce qui compte tenu de la fatigue me parait plus raisonnable.<br />
<br />
Mais appelons un chat un chat, il y a bien un certain deuil à faire de ce petit morceau de mon squelette.<br />
<br />
<br />Giboulee,http://www.blogger.com/profile/09430483156731959791noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-540234006373998885.post-50896320370033240342014-03-11T10:29:00.000-07:002014-03-11T10:29:00.402-07:00J+7 Hématome à l'horizon.Je reviendrais sur le vécu de ces 6 jours d'hospitalisation. Simplement si j'écris ce soir, c'est que je découvre que la jambe opérée n'a pas doublé de volume par rapport à l'autre, mais je dirai que la cuisse et le genou ont bien un tiers de volume en plus, qu'un superbe hématome est en préparation sur l'intérieur de la cuisse, et que cela j'aurais bien aimé que l'on m'en parle.<br />
<br />
Que cela fasse partie des suite logique d'une intervention orthopédique qui ne se fait pas dans la dentelle, puisque n'étant pas endormie j'ai entendu des bruits de scie, des bruits de marteau et tous ces bruits bizarres évoquant une caisse à outil dans laquelle on cherche le bon burin. Mais j'avais imaginé que le redon (le drain sous vide qui aspire le sang de la plaie en permanence pendant 3 jours) évitait justement cela.<br />
<br />
Bien sûr je marche, bien sûr je n'ai pas trop mal, mais que j'aimerai qu'il existe des dossiers que l'on remettrait aux patients en leur expliquant comme ça va se passer après au fil des jours. J'espère que l'infirmière et la kinésithérapeute que je dois rencontrer demain m'expliqueront un peu mieux la suite des jours (à défaut de l'écume des jours).Giboulee,http://www.blogger.com/profile/09430483156731959791noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-540234006373998885.post-76644190465316231782014-02-26T01:03:00.001-08:002014-02-26T01:03:30.181-08:00J-7Dans une semaine je serais au bloc. Enfin j'espère ne pas passer en fin de matinée.<br />
<br />
Pour une fois, j'ai commencé à rassembler mes affaires ce qui ne me ressemble pas, car en général les valises c'est au dernier moment, mais je veux mon confort, donc ne rien oublier. Par exemple prévoir des infusions pour le soir, du café pour le matin (petits déjeuners assez tardifs), poste de radio, livres, etc...<br />
<br />
Mais je compte les jours avec une certaine appréhension, car une fois l'intervention réalisée, la pièce neuve posée, moi je ne serai pas "toute neuve", il va falloir apprendre à marcher avec cette prothèse, ne pas faire de faux mouvements, et accepter ce nouveau morceau.<br />
<br />
J'ai vu l'anesthésiste la semaine dernière, qui veut que je prenne du fer, car il risque d'y avoir une forte perte de sang pendant l'intervention et cet apport pourrait permettre une anémie post opératoire moins importante. Moi qui étais si contente d'avoir plus de 12 en hémoglobine. Il m'a prévenue que je risquais de voir des poches de sang en salle de réveil, mais ce que serait le mien. Cela se fait depuis des années et à priori ne m'inquiète pas. J'ai demandé si l'intervention pouvait se faire sous rachis algie, car j'ai toujours une certaine peur des effets secondaires de l'anesthésie générale. Il a répondu favorablement, avec juste: il faudra faire une piqûre supplémentaire, mais ça, ça ne me fait pas peur, et .. "on propose cela aux personnes de plus de 60 ans". Alors pourquoi ne l'a -t-il pas fait?<br />
<br />
Je sais bien que cette intervention, c'est de la scie, du burin, donc des bruits importants, mais avec la sédation, je sais très bien que je serais un peu à l'ouest, alors l'important sera d'être "confortablement" installée, le reste ne m'inquiète pas et quelque part, être endormie c'est ne pas savoir, et moi, j'aime savoir.<br />
<br />
Ce qui est difficile pour le moment, c'est de ne pas savoir si la douleur sera très forte, et surtout combien de temps je serai "la patiente" pour laquelle il faut tout faire.<br />
<br />
Alors chaque jour, quand je monte les escaliers ou les descends, je me dis: ça je peux le faire, et j'en profite. Chaque jour je me me dis, aujourd'hui je peux travailler dans le jardin, je peux marcher avec mon marin je peux, je peux, je peux... Après je ne pourrais plus, alors d'une part j'en profite et de l'autre je me vois tellement mal à être limitée.<br />
<br />
Il faut dire aussi que pour moi, qui ai travaillé en milieu chirurgical orthopédique et en centre de rééducation, m'imaginer avec des béquilles, cela passe mal.<br />
<br />
j'essaye de demander à des personnes compétentes comment ça va se passer. Tout le monde est super optimiste, plus que moi. Mais je sais que les personnes sont toutes très contentes et je ne peux pas rester avec une hanche qui se coince de plus en plus.<br />
<br />
Mais que je voudrais être plus vieille d'un mois.<br />
Giboulee,http://www.blogger.com/profile/09430483156731959791noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-540234006373998885.post-90859831014660783192014-02-07T00:45:00.002-08:002014-02-07T00:45:54.064-08:00J-28Nous sommes le 5 Février aujourd'hui, dans un mois, donc 4 semaines je serais certainement dans ma chambre à attendre. Attendre d'aller au bloc pour poser cette prothèse totale de hanche: TPH comme "ils disent" les médecins.<br />
<br />
Dire que cette perspective me ravisse, non pas du tout. Je tâcherai de mettre mes mots sur ma réticence devant cette intervention, mais ayant travaillé en orthopédie et sachant que pour moi les prothèses sont associées à cancer des os, on peut comprendre que cette intervention me pose question.<br />
<br />
J'avais rencontré le chirurgien qui doit m'opéré l'an passé et il m'avait "énervée" car j'avais eu l'impression de me trouver face à un garagiste qui me disait: la pièce est foutue, il faut la remplacer. Et il était prêt à faire cela dans la quinzaine sans se préoccuper de savoir si moi j'avais des projets.. Bref cela s'était mal passé et j'étais sortie mécontente, d'autant que pièce usée ou pas, je peux marcher 3 heures, faire du ski, et je n'ai pas besoin de prendre ma voiture pour faire les courses. Maintenant la douleur existe, elle est très présente surtout la nuit et certains mouvements (prendre appui sur cette jambe, monter sur escabeau) sont très douloureux voire difficile.<br />
<br />
Cette fois çi cela s'est mieux passé. Il m'a montré la prothèse qu'il allait utiliser: céramique qui permet d'éviter de cimenter. L'intervention ne dure qu'une heure et la durée d'hospitalisation a diminué par rapport à l'an dernier: 5 jours au lieu de 8. Il sera ensuite question de kiné au domicile et de marcher avec une canne anglaise pendant 4 semaines.<br />
<br />
j'ai trouvé un site qui montre très bien en quoi consiste l'intervention: http://www.docteur-lantuejoul.com/pages/INFORMATIONS_SUR_LA_PROTHESE_DE_HANCHE-2592849.htmlIl s'agit de couper la tête fémorale et de la remplacer par une prothèse, qui vient se fixer dans le col du fémur (donc on coupe beaucoup moins que ce que j'avais imaginé) et de meuler le cotyle pour enlever les restes de cartilages et préparer une coque pour insérer la nouvelle tête.<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFwF-rdHQ7eRaeP0lVmxDaYa6SbvLdGSbAHDfyFf_oO-7Liks2mUIMIssFbw8JVl_4udl9U4rUcOz-2EmvARPs6p7mk7EHd0gTNv4ajm1sgcHEjieGGSUAd-3CKxs1zvMkK6HVyhKdch8/s1600/Capture+d%E2%80%99e%CC%81cran+2014-02-07+a%CC%80+08.59.50.png" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFwF-rdHQ7eRaeP0lVmxDaYa6SbvLdGSbAHDfyFf_oO-7Liks2mUIMIssFbw8JVl_4udl9U4rUcOz-2EmvARPs6p7mk7EHd0gTNv4ajm1sgcHEjieGGSUAd-3CKxs1zvMkK6HVyhKdch8/s1600/Capture+d%E2%80%99e%CC%81cran+2014-02-07+a%CC%80+08.59.50.png" height="309" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: small;">Cela correspond à ce qu'il m'a montré. Une partie qui s'insère dans le col, la nouvelle tête (tungstène)? et parie céramique qui se met dans le cotyle.</span></td></tr>
</tbody></table>
<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgray7iDPxURGP4Y8JY1Sn3Xdtp0JkNk7AwUDyjBWSIqE-dA1dVvJG3n1TrR9pveY2xHOHQBb5qlU90t2aLj6ZmQLOUefW-TQpj2vy-BpsiigDprk1J-1nS_c87CS0bhqe60AFGPn6BVT4/s1600/Capture+d%25E2%2580%2599e%25CC%2581cran+2014-02-07+a%25CC%2580+08.58.19.png" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgray7iDPxURGP4Y8JY1Sn3Xdtp0JkNk7AwUDyjBWSIqE-dA1dVvJG3n1TrR9pveY2xHOHQBb5qlU90t2aLj6ZmQLOUefW-TQpj2vy-BpsiigDprk1J-1nS_c87CS0bhqe60AFGPn6BVT4/s1600/Capture+d%25E2%2580%2599e%25CC%2581cran+2014-02-07+a%25CC%2580+08.58.19.png" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><br /></span>
<span style="font-size: small;">en ce qui me concerne, la tête fémorale est en bon état, par contre il n'y a pratiquement plus de cartilage. </span><br />
<span style="font-size: small;"><br /></span>
<br />
<div style="text-align: left;">
<span style="font-size: small;">Dans cet article, il est question d'un matériel nouveau, on verra bien, mais le chirurgien m'a assuré qu'il n'y aurait pas d'usure, donc pas de changement de prothèse à prévoir, mais bon je pense qu'à 90 ans, faire du ski ne se sera ma préoccupation majeure. </span><br />
<span style="font-size: small;"><br /></span>
<span style="font-size: small;">A la suite de cette visite qui a permis de fixer la date opératoire, il a fallu faire une pré admission, prendre un rendez vous en anesthésie et en radiologie. Bref les dates sont prises. </span><br />
<span style="font-size: small;"><br /></span>
<span style="font-size: small;">Dans le dossier d'admission j'ai découvert une fiche intéressante où l'on peut dire, au cas où l'on ne serait pas capable de dire ce que l'on veut comme type de soins, si l'on veut ou pas une réanimation etc etc. j'ai trouvé cela très bien et du coup j'en ai fait une photocopie qui est avec mon permis de conduire. </span><br />
<span style="font-size: small;"><br /></span>
<span style="font-size: small;">Maintenant pourquoi est ce que cette intervention me coute tant (indépendamment du dépassement d'honoraires), cela c'est une autre histoire.</span><br />
<span style="font-size: small;"><br /></span>
<span style="font-size: small;">Comme je l'ai dit, j'ai beaucoup travaillé en chirurgie pédiatrique et les prothèses sont associées au cancer. En orthopédie, on scie,on coupe, on rabote, on meule, bref c'est presque plus physique d'une intervention dans le "mou" comme on disait autre fois. Et du coup, il a la question de la douleur et là j'aurais des questions à poser au moment de l'anesthésie. C'est certain que si cela pouvait être fait en péridurale j'apprécierai, mais chaque chose en son temps. </span><br />
<span style="font-size: small;"><br /></span>
<span style="font-size: small;">Et puis actuellement je me vois pas avec des béquilles, cela me renvoie trop à ce que j'ai vu pendant des années en centre des réadaptation. Mais là c'était des enfants ou des adolescents. Je me demande comment je vais arriver à me débrouiller avec ça, arriver à faire ce que je veux dans la maison, ne pas être dépendante ou le moins possible et c'est peut être bien cela le noeud de cette intervention. Pouvoir faire moi même sans demander de l'aide.</span><br />
<span style="font-size: small;"><br /></span>
<span style="font-size: small;">Et du coup cela pose la question du vieillissement. Car cette usure du cartilage, même si elle existe depuis des années, car cela fait des années que cette hanche me pose problème, renvoie quand même la perte de l'autonomie, à tout ce qui petit à petit s'abime en soi. </span><br />
<span style="font-size: small;"><br /></span>
<span style="font-size: small;">Que la chirurgie pallie aujourd'hui à cela, je trouve que c'est une merveille, mais le corps est ce qu'il est et il est loin d'être aussi éternel que la prothèse qui va être mise dans mon petit corps. Et peut être que le noeud se situe là: la vie et la mortitude qui est en soi. </span></div>
</td></tr>
</tbody></table>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
Giboulee,http://www.blogger.com/profile/09430483156731959791noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-540234006373998885.post-83815320442193150412013-09-24T06:29:00.001-07:002013-09-24T09:54:24.334-07:00Six ans.<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Normalement ce blog devrait être fermé puisque je suis considérée comme guérie. Peut-être devrai-je changer le titre: "journal de ma vie avec la vieillesse qui s'installe tout doucement".</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Car même si la vieillesse n'est pas une maladie, elle vous bouffe quand même pas mal. J'ai au fond de moi, l'envie de considérer comme le cancer, car elle vous "amoindrit" petit à petit. Le positif serait de considérer ce temps comme un temps qui est donné pour s'alléger, pour pouvoir comme le Petit Prince laisser son enveloppe qui est trop lourde. Mais même si certains appellent cela la fragile beauté de l'automne, je ne peux pas dire que je l'aime vraiment. Peut être est-on autre, plus sage, mais le narcissisme en prend quand même un coup. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Ceci dit, pour en revenir à ce blog et reparler du cancer, je viens de voir ma gynécologue qui assure comme on dit le suivi pour les années qui viennent.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Bien sûr la mammographie et les marqueurs sont bons.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Il demeure une petite douleur dans le sein irradié au contact, il demeure une facilité pour le déclenchement des bouffées de chaleur, mais tout cela est minime. De cela je ne pense même plus à en parler, parce que je m'en tire bien. Donc je revois ce médecin (que j'aime bien par ailleurs) dans un an, avec mammographie et analyse de sang. Elle elle s'occupe des frottis...</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Mais les années passent et il y a eu le renouvellement l'an dernier pour 5 ans du 100% pour les actes liés au cancer et j'aurais 77 ans quand il faudra refaire la demande.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Ce qui est certain c'est que se projeter au delà de quelques mois m'est toujours très difficile et je pense que cela est en lien direct avec cette maladie. Quand j'entends quelqu'un dire "à dans un an" je ne peux m'empêcher de penser que moi je n'en sais rien, que certes je l'espère, mais une fois que cette maladie vous est tombée dessus, on devient très prudent en ce qui concerne l'avenir.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Peut être avais je déjà tendance à faire les choses non pas exactement à la date prescrite (par exemple pour les plantations dans un jardin), mais maintenant et de plus en plus, je fais les choses quand j'ai envie de les faire, parce que je ne sais pas si je pourrais les faire plus tard. Je pense que dans cette attitude qui avait été comme initiée par le cancer,est comme renforcée par la vieillesse: les muscles qui perdent de la tonicité, la mémoire immédiate qui joue de plus en plus de tours. Et pourtant je trouve que à côté de beaucoup de personnes de mon âge, j'ai énormément de chance.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Dans les prévisions révisions de la machine "corps", il y a une pose de prothèse "totale" de hanche (j'insiste un peu sur le total parce que à un moment j'avais rêvé de pouvoir garder mon fémur puisqu'il avait "une bonne tête" à la radio, mais pour le chirurgien cela fonctionne en tout ou rien: la pièce cotyle/tête fémorale est usée, donc on change le tout. C'est un peu comme pour les aspirateurs... Autrefois quand ils tombaient en panne, on changeait soit le condensateur, soit une autre pièce, maintenant on jette et on achète un neuf. J'aurai donc une hanche neuve dans le courant de l'année prochaine. Si je veux pouvoir faire du ski, ce sera en mars ou avril, ce qui veut dire prévoir des rendez vous en février.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
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Dans les autres prévisions, il y a, mais ce doit être du banal, des poses d'implants dentaires. Il a fallu extraire une dent il y a peu de temps, parce qu'il n'y avait pas le choix: l'âge étant responsable de la mauvaise qualité de la gencive. Et là, je n'ai pas aimé, mais il faut faire avec.</div>
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A part ca, comme Candide, je cultive mon jardin (tout en me faisant aider pour les gros travaux: les haies et les plate bandes, et cela m'est nécessaire. Même si ce n'est pas grand chose, j'aime toucher, sentir, couper. Je passe plein de temps sur l'ordinateur que je trouve être un merveilleux outil pour communiquer, même si pour certains tenir un blog sur soi, c'est un peu de l'exhibitionnisme.</div>
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Mais peut importe, j'ai bien l'intention de ne pas fermer ce blog.</div>
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Merci à ceux et celles qui l'auront lu.</div>
Giboulee,http://www.blogger.com/profile/09430483156731959791noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-540234006373998885.post-2822683321838469692012-09-27T06:27:00.002-07:002012-09-27T06:27:57.678-07:00Quelque chose qui se termine...C'était aujourd'hui le dernier rendez-vous chez l'oncologue.<br />
<br />
Il y avait eu au paravant les examens radiologiques et échographiques habituels, examens que je redoute, mais qui curieusement se sont bien passés.<br />
<br />
Une explication pour comprendre cela c'est que les examens se sont enchaînés très rapidement, que la mammographie a été peu douloureuse (ceci dit je préfère quand le technicien est une femme), et que j'ai passé les échographies abdominales et pelviennes avant l'échographie des seins. Il n'y a donc pas eu d'attente en cabine et les attentes en cabine, je n'aime pas. Trop d'attentes comme pour la radiothérapie.<br />
<br />
Il y a eu un temps d'attente pour l'écho abdominale, mais la personne qui m'a installée a laissé la lumière allumée et je dois dire que cela change aussi beaucoup de choses. Car la première chose que fait le médecin en arrivant est de couper la lumière pour que l'écran de l'échographie puisse travailler dans de bonnes conditions et du coup je deviens l'objet à examiner, je ne me sens plus sujet. Et puis il est possible que attendre dans le noir renvoie aux bombardements (je n'en n'ai pas connu beaucoup) pendant la guerre, où on attendait dans une pièce mal éclairée que le temps passe. Je ne comprenais pas grand chose de ce qui se passait, mais l'angoisse de ma mère, était palpable. Bref, avoir pu attendre dans de bonnes conditions (et pour une fois il ne faisait pas froid) a certainement contribué à faire de cette matinée, une bonne matinée, à défaut d'une matinée agréable.<br />
<br />
Pour son dernier rendez vous, il a fait assez fort le "monsieur oncologue": plus d'une heure de retard. J'ai occupé mon temps avec la respiration en comptant sur 5, aussi bien à l'inspiration qu'à l'expiration. Il y a eu pendant tout un temps, trois petites dames qui jacassaient à l'entrée de la salle d'attente. L'une d'entre elle "tenait le crachoir" comme on dit, et même si je ne suivais pas la conversation, c'était assez drôle d'entendre comme elle se mettait en valeur. Et puis, au lieu de pester contre lui, j'ai imaginé en respirant ainsi qu'il était peut être pris par une patiente qui allait mal dans son service d'oncologie et qu'il avait choisi de rester avec elle. Sa secrétaire est venue nous dire qu'il était en réunion, mais à la limite peu importe, je pouvais attendre en pensant aussi aux personnes en traitement dans cet hôpital.<br />
<br />
Il a regardé les examens, dicté une lettre pour ma gynécologue, mon généraliste et le chirurgien qui m'a opérée il y a 5 ans maintenant. L'important pour moi est que je n'ai plus à faire toute cette batterie d'examens, il ne reste que la mammographie annuelle. J'espère que ma gynécologue sera d'accord. <br />
<br />
Maintenant bien sûr que dans les statistiques, je fais partie de personnes guéries grâce au dépistage.<br />
<br />
Mais comme j'ai déjà dû l'écrire ailleurs, cette maladie là on n'en guérit pas vraiment. Bien sûr il y a toujours la marque du tatouage qui se donne à voir tous les matins, il y a la décoloration du sein irradié, il y a toujours la douleur qui même si elle a énormément diminué demeure, mais surtout il y a la mort qui est là.<br />
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Chaque jour est un jour non pas gagné sur la mort, mais un jour donné. Quand je me réveille, il y a parfois cette pensée que oui, mon coeur ne s'est pas arrêté de battre pendant la nuit, que je suis vivante, que le jour qui vient est un jour donné, un jour que j'aimerai remplir, simplement en étant qui je suis. Bien sûr il ne s'agit pas de faire des choses qui sortent de l'ordinaire, non simplement faire les choses en les vivants le plus possible. il s'agit parfois de ralentir un geste (par exemple on peut laver une casserole en automatique, ou on peut simplement en ayant des gestes un tout petit moins rapides, de penser à ce que l'on fait, de se réjouir d'avoir de l'eau courante et surtout de l'eau chaude, bref être un peu dans ce qu'on fait).<br />
<br />
Souvent pendant les vacances, je trouvais admirable d'avoir simplement un coeur qui bat, qui ne s'arrête pas, qui fait son travail de coeur. Parfois je me disais, là je suis en train de marcher, si mon coeur s'arrête que va t il se passer? Il s'agit là de pensées, mais cela permet de goûter le temps qui est le mien autrement et je pense que cela c'est plus lié au cancer qu'à l'âge.<br />
<br />
Que dire d'autre? Que mes yeux voient bien, même s'ils se fatiguent parfois assez vite et que moi je me fatigue aussi nettement plus vite et que cela je n'aime pas trop. Pour notre mariage, j'avais reçu comme cadeau une table à repasser. Elle a donc presque 50 ans, et elle est lourde. La semaine dernière, pour la première fois de ma vie, j'ai eu du mal à la replier et surtout à la déplacer sur 3 mètres. Alors là, je n'ai pas aimé du tout du tout.<br />
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J'entame donc cette rentrée avec des yeux qui même s'ils se fatiguent et restent un peu sensibles à la lumière (ordinateur et téléviseur) voient bien et je continue à m'extasier devant la beauté des couleurs en espérant que dans l' Au delà, ce sera encore plus magnifique, quand il n'y aura plus les limitations liées à notre système visuel. Je sais que l'an prochain je n'aurais plus tous ces examens à faire et si ma gynéco les veut, je dirai non. J'ai aussi un médecin généraliste qui ne renvoie pas systématiquement sur un spécialiste.<br />
<br />
Que sera cette année? On "verra" bien maintenant que j'ai des yeux presque neufs. Ce que je perçois c'est qu'il y a d'autres sens à développer comme l'odorat et le goût; goûter la vie autrement, sentir autrement.<br />
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Giboulee,http://www.blogger.com/profile/09430483156731959791noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-540234006373998885.post-69785617835610642252012-06-24T08:51:00.002-07:002012-06-24T08:51:57.121-07:00"Le deuxième cristallin".Dimanche 17 Juin.<br />
J-1<br />
Je commence ce billet aujourd'hui, mais il aura des suites, puisque l'intervention est pour demain.<br />
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Les gouttes antibiotiques, je ne les aime pas du tout, elle me font pleurer, elles brûlent un peu. Bon, il faut le faire...<br />
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Je dois être à la clinique à 14h15 donc encore plus tard qu'au mois d'avril. Si le timing reste identique, je pense être opérée vers 15h30, remonter vers 16h et ensuite ce sera la longue attente. Du coup je pourrais prendre du café jusqu'à 9h30, peut être aller à la messe, me laver à la bétadine (ça c'est beurk, surtout pour les cheveux) à la place du repas que je ne prendrais pas... Bon pas trop de prévisions, la spontanéité ça a aussi du bon. Je ferai demain comme je sens.<br />
<br />
Mon problème à l'heure actuelle, ne se situe pas du tout au niveau de l'intervention, car cela a été une réussite, mais des suites, car si l'oeil opéré voit bien, il me gêne, il me fait mal par moment et parfois la convergence des deux yeux est mauvaise: je vois double: une image bien blanche (oeil gauche) et une image bien jaune (oeil droit). Si je regarde une surface blanche une partie est blanche, l'autre est jaunâtre. Tout cela aura certainement une solution, mais les personnes qui vous disent, moi j'ai été opéré et ce n'est rien, et bien j'ai envie de leur taper dessus.<br />
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Donc à suivre.<br />
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Le jour J.<br />
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Arrivée à la clinique au sous sol pour payer. Une bonne surprise la chambre seule est directement prise en charge par la mutuelle. Puis je monte au 4°. Là accueil par une infirmière (qui a l'air seule pour tout le service) et qui se rend compte que la chambre n'est pas disponible.Donc attente dans le couloir, mais ce coup ci j'ai pensé à prendre mon Ipodtouch et je me délecte (sans rire) avec la déclamation de l'épitre aux Galates et de ses subjonctifs...Etonnant ce style. Ceci dit cela ne sonne pas si mal. Puis installation dans la chambre, transformation en future opérée, (linge bleu marine intissé). Une petite attente, puis l'infirmière vient poser le cathlon (cette fois, il est posé beaucoup plus haut donc ne me gêne pas et surtout tout se passe bien). Ensuite elle s'occupe de l'oeil: pose d'une goutte qui brûle, d'une petite pastille dans le cul de sac oculaire. Un peu d'attente, et elle revient pour mettre de la bétadine et laver. Ensuite je reprends mon écoute et j'ai eu le temps d'écouter les 5 chapitres.<br />
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Descente au bloc, une attente (pas désagréable) en salle de réveil (beaucoup plus agréable que le couloir) , puis un couloir. L'anesthésiste, (il a barbe courte très blanche), met une première goutte qui brûle. Je lui explique que j'ai mal réagi au fentanyl la fois précédente. Il me dit que lui donne une molécule plus récente pour éviter les effets secondaires et qu'il rajoute sa propre cuisine. Il revient au moins deux fois remettre des gouttes, puis il fait un lavage copieux à la bétadine et un rinçage non moins copieux. Il m'emmène au bloc et là fait son injection. Contrairement à la première fois je ne sens rien, je veux dire que je ne sens pas le produit qui coule dans la veine.<br />
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Le chirurgien me demande de changer légèrement de position, enlève l'oreiller, le remplace par un anneau et hardi petit, cela commence. Aucune idée de la durée. Je sens à peine la pose de coquille sur l'oeil. Et me voilà en salle de réveil mais complètement ailleurs. Je sens à peine les prises de tension et le temps ne me parait pas long. D'ailleurs cette fois ci je n'ai pas d'horloge en face de moi.<br />
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Quand je remonte, Philippe vient de revenir aussi. Je suis toujours aussi "ensuquée" comme on dit dans le midi. L'infirmière vient prendre ma tension, me dit qu'on m'apportera une collation. Je demande si je pourrais ensuite m'habiller, ce à quoi elle répond affirmativement. La collation arrive, j'ai pu avoir du chocolat et non du café, ce que j'ai trouvé appréciable. Le comprimé est mis avec la collation. Là aussi c'est mieux.<br />
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Puis une petite attente. La sortie arrive. Il est 18h. Une goutte, des papiers à signer et retour à la maison. Toujours à côté de mes pompes. L'énervement commence un peu à se manifester.<br />
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Maison, là trop rien à dire sauf que je ne sais pas quoi faire de moi. Donc coucher tôt, avec carrément un somnifère. Donc une bonne nuit l'un dans l'autre.<br />
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J+1<br />
Comme je l'ai dit une bonne nuit et un café au lit, cela c'est vraiment chouette. L'oeil lui pas grand chose. Il ne voit plus jaune, mais il voit très trouble. Je trouve dans la paupière inférieure la pastille posée hier par l'infirmière. Bizarre. Je l'enlève donc. Je lave un peu ce que je ressens comme des trucs genre "bonhomme de sable", mets la première goutte qui dilate la pupille, la seconde sera mise un quart d'heure plus tard. Et vogue la galère en attendant le rendez vous à 14h15. Il me semble que la dernière fois, l'oeil opéré voyait mal, trouble. Donc attendre...<br />
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Visite chez l'ophtalmo, toujours aussi mutique. Il a pris la tension ce qu'il n'avait pas fait: 18, un peu élevée mais normale. Que je vois mal c'est lié à l'oedème, mais là encore faut lui arracher les mots de la bouche. Prochaine visite vendredi. Il y a un superbe fleuriste en bas du cabinet, alors je me suis fait plaisir:des pivoines et une petite plante pour le jardin, là où il y a des trous dans la haie. Cela mettra de la couleur. <br />
<br />
J+2.<br />
La vision de près s'est énormément améliorée, plus besoin de lunettes.Pour la vision de loin ce n'est pas encore ça, et il me semble que chaque oeil voit le blanc d'une manière un peu différente, mais le jaune a complètement disparu. C'est la luminosité qui est très douloureuse. Sinon il faut que je n'oublie pas les gouttes, cela fait quand même 6 instillations par jour. J'ai même été dans le jardin aujourd'hui, profiter à la fois du soleil et de l'humidité de la terre pour enlever les mauvaises herbes et aussi pour éclaircir certaines zones. Bilan positif pour aujourd'hui.<br />
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J+ 4 Visite chez l'ophtalmo. La vision est à 7/10 du côté opéré. La tension est redescendue à 13. J'ai appris que la vision du premier oeil est de 9/10. Pour les gouttes, c'est comme l'autre fois, c'est à dire plus rien pour dilater la pupille (tant mieux car la luminosité me fait mal) et 3 fois pour les autres. Je le revois vendredi 29. Une autre nouveauté, c'est que mes lunettes pour voir de près ne sont plus du tout adaptées et qu'il me semble que peut être je pourrais m'en passer.<br />
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Il me semble que les deux yeux n'ont pas exactement la même vision du blanc, mais je suis contente que l'intervention soit derrière et que il faut certainement que les yeux apprennent à travailler ensemble. Je suis très contente pour le moment de ce qui a été réalisé.<br />
<br />
Une petite réflexion: je réfléchis sur ce que l'on met derrière le mot guérison. D'une certaine manière, on peut dire que je suis guérie de la cataracte, mais c'est grâce à la pose de prothèse. Une guérison ce serait que l'opacité du cristallin parte d'elle même. Là c'est le fruit d'une "opération" d'un geste qui a modifié radicalement les choses, mais ce n'est pas "une guérison" au sens fort du terme. Enfin il me semble. Mais merci à la médecine et des progrès réalisés.<br />
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Une autre réflexion: maintenant que ma vision est bien meilleure, que je vois ce que je ne voyais pas avant, je dois constater que beaucoup de saleté s'est accumulée dans la maison. Il y a certes la pollution (il faudrait nettoyer les appuis de fenêtres tous les deux jours), l'usure de la maison, mais il y a eu aussi, parce que je ne percevais pas certaines choses un certain aller de ma part. Enfin c'est comme cela que je ressens les choses. Je n'aurais pas dû laisser autant de gras s'accumuler à la cuisine par exemple. Or comme j'aime bien passer du concret au spirituel, je me dis que si les yeux de l'âme s'ouvrent, on doit effectivement se sentir parce que le mal est en dehors de soi et en soi, pas "net" du tout. Ce qui du coup me permet de comprendre cette demande de purification, d'avoir une eau pure qui coule sur soi et qui enlève tout ce qui est accumulé, tout ce qui bouche les pores, tout ce qui empêche finalement de respirer. Il y a une phrase d'Ezéchiel qui résume cela: Ez 36,25: "Je répandrai sur vous une eau pure et vous serez purifiés,... 26: et je vous donnerai un coeur nouveau, je mettrai en vous un esprit nouveau...<br />
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<br />Giboulee,http://www.blogger.com/profile/09430483156731959791noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-540234006373998885.post-78835243279937465222012-06-19T08:52:00.002-07:002012-06-19T08:52:28.780-07:005 ans.Normalement j'aurais dû écrire vers le 23 Mai, qui est la date de l'exérèse du nodule, mais le temps a passé et j'avais la tête un peu prise par l'intervention sur l'oeil droit (pose d'un cristallin).<br />
<br />
Et avec cette intervention qui m'a donné comme un regard neuf sur mon environnement et qui m'a fait réfléchir au travail (même spirituel) qu'il faut faire chaque jour pour que les pores ne s'obstruent pas par la pollution et la saleté ambiante, m'a poussé à regarder autrement mon petit monde mais aussi mon monde intérieur.<br />
<br />
La prise en charge Sécurité Sociale pour les examens liés au cancer a été renouvelée pour 5 ans. J'aurais 77 ans... L'âge auquel on arrête de lire Tintin.<br />
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Je sais que pour les statistiques, je rentre dans le pourcentage des personnes guéries du cancer du sein. Oui si guérie veut dire qu'il n'y a plus de cellules cancéreuses (ce qui ne veut pas dire qu'il ne s'en refera pas). Oui si guérie veut dire vie normale, où cette maladie n'a plus sa place.<br />
<br />
Mais même guérie cette maladie (mais faut il l'appeler comme cela) reste présente. Elle reste présente dans mon psychisme. Elle reste présente dans mon miroir (décoloration quasi totale du mamelon et point de marquage de la radiothérapie). Elle reste présente par quelques bouffées de chaleur. Elle demeure car même si je peux me coucher sur mon sein sans que cela soit vraiment douloureux, il n'est pas comme l'autre et il y a toute une zone qui reste sensible à la moindre pression. Les traces sont là, et elles ne s'effacent pas d'un simple coup de chiffon ou avec un anti dégraissant..<br />
<br />
J'ai lu un mémoire de master consacré à l'Art Thérapie (danse) dans le traitement du cancer du sein; il était demandé de qualifier ce sein (opéré, remanié, considéré comme mutilé) présent ou absent par les personnes et je me suis rendue compte que pour moi, ce sein, même s'il est vivant par ce qu'il ressent, il est quand même mort et je me dis que ce n'est pas rien. Il a été comme stérilisé par la radiothérapie et de ce fait il est à moi sans être à moi.<br />
<br />
Une femme stérilisée ne peut plus avoir d'enfant. Elle ne peut plus se reproduire. Et finalement au fond de moi cette stérilisation qui a modifié profondément la structure interne de mon sein, elle a fait une espèce d'arrêt. C'est certainement stupide, mais parfois la fantasmatique l'est, mais c'est comme si ce sein ne pourra plus jamais donner de lait (même si dans la réalité n'en n'a pas été capable). Il y a quelque chose qui est mort et qui n'est pas du fait de l'âge, mais c'est mort et il ne peut plus être revitalisé.<br />
<br />
Le cancer oui j'en suis guérie, mais il a fait des choses en moi, des bonnes, des moins bonnes; Il m'a fragilisée (je pense que si les opérations me stressent -pour employer un mot à la mode- autant, si j'ai autant de mal à supporter d'être dans une salle semi obscure d'échographie, ce n'est pas pour rien), mais certainement aussi humanisée car il m'a fait entrer (et aussi sortir) de ce monde de la maladie. Ceci a agrandi mon coeur, et finalement n'est ce pas cela le plus important? Pour moi l'humain est celui qui a un coeur qui n'en finit jamais de s'ouvrir sur un grand nombre de dimensions. Et plus les dimensions sont nombreuses et plus l'homme devient un Homme, un humain crée pour être en relation, pour transmettre et pour prendre soin de lui et des autres. Et que cela en prime lui permette de découvrir le Tout Autre, j'en suis convaincue.<br />
<br />
Pour clore les 5 ans, il me reste tous les examens à faire en septembre, ainsi qu'une consultation avec l'oncologue qui me suit depuis le début de cette atteinte. .Normalement le relai sera pris par la gynécologue qui me reçoit ici, mais qui vivra verra.<br />
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Pour moi,vivre c'est vivre un jour après l'autre, avec certes des projets, mais en sachant qu'ils ne verront peut être pas le jour. Car c'est peut être cela ma leçon du cancer: chaque jour est un jour donné. A moi d'essayer de le remplir et de remercier parce que le souffle de la vie qui est en moi pour ce jour là, fait de moi une vivante.<br />
<br />Giboulee,http://www.blogger.com/profile/09430483156731959791noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-540234006373998885.post-46595564959371258072012-04-16T07:29:00.001-07:002012-04-16T07:29:25.424-07:00Changement de cristallin: J 15Me voilà à 15 jours de l'intervention. Je dois reconnaître que le résultat est spectaculaire. D'une part j'ai récupéré 4/10 de vision, mais surtout comme le disaient mes amis les couleurs ont repris une intensité qu'elles avaient perdu. Il ne s'agit pas tant de "voir " les couleurs, parce que les couleurs je les voyais, mais la cataracte a provoqué une sorte d'altération. Le bleu reste bleu mais du fait du voile jaune qui est sur lui, il perd de son intensité, il est moins pur, à la limite il tire un peu vers le vert.<br />
<br />
Actuellement si je regarde un fond blanc avec l'oeil opéré, il est blanc. Si je le regarde avec l'oeil qui ne l'est pas, le fond est jaune et un peu brumeux. Du coup je me demande si ce mot de cataracte ne vient pas de l'impression de brouillard dans lequel on se trouve à côté d'une chute d'eau qui émet des gouttelettes dans toutes les direction. C'est une hypothèse.<br />
<br />
Je dois continuer à mettre des gouttes pendant 2 mois, et ce 3 fois par jour, ce que je trouve très contraignant, mais bon en soi ce n'est pas terrible.<br />
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L'autre oeil aura droit à son cristallin le 18 juin. J'espère que cela se passera mieux en ce qui concerne l'hospitalisation. Mais il est possible que le calmant injecté juste avant l'intervention n'ait pas fait son effet correctement. L'aide soignante n'était pas très sure de ce qu'elle avait fait et pensait que cela serait vérifié au bloc, ce qui n'a pas été fait. Or vu l'hématome que j'ai encore aujourd'hui sur le poignet, je me demande si une partie du produit n'est pas passée ailleurs ce qui pourrait expliquer cet énervement que j'ai ressenti pendant les heures qui ont suivi.<br />
<br />Giboulee,http://www.blogger.com/profile/09430483156731959791noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-540234006373998885.post-9685700569077021672012-04-03T02:49:00.000-07:002012-04-03T05:16:27.677-07:00Changement de cristallin le jour J.<span class="Apple-style-span" style="color: red;">Le jour de l'intervention. Pour ceux que ça intéresse.</span><br />
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Je vais essayer de détailler un peu le planning et mes réactions au fur et à mesure, de manière à ce que ce ne soit pas trop recouvert par le temps qui s'écoule, disons pour faire trace et peut-être espérer que cela pourra servir à d'autres.<br />
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Lundi matin: vrai petite déjeuner à 7h30, puisque je dois ne rien avoir mangé pendant au moins 6 heures. Quand je dis vrai petit déjeuner, c'est une galette au son d'avoine et 2 tasses bien remplies de café. Ensuite la vie normale, la douche à ma façon pour la bétadine, c'est à dire lavage des cheveux puis du corps. Je n'aime pas du tout l'odeur de ce produit. Le quotidien de la maison bien sur car je ne sais pas de quoi je serai capable demain. J'ai même enlevé quelques mauvaises herbes car je serais interdite de jardin pendant quelques jours, cela me parait évident; <br />
<br />
A midi, pas de repas, là c'est un peu dur, surtout quand on a fait cuire des courgettes avec amour, parce que sans amour c'est moins bon. Enfin là, il faut y mettre de l'humour.<br />
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Arrivée à la clinique à l'heure dite:13H45 au service ambulatoire. Là je règle les dépassements d'honoraires, ma chambre individuelle (merci à ma mutuelle) et je vais au 4° qui est un véritable service d'hospitalisation. j'ai ma chambre, une télécommande pour la télévision et le "costume" de l'opéré qui est en tissu intissé et qui surtout a une culotte ce que je trouve fort agréable. Il est toujours difficile de se balader avec une chemise qui révèle les parties intimes.<br />
<br />
En l'espace de une heure, une aide soignante me pose le cathlon, qui me fait mal. Elle semble ne pas très bien savoir s'il est ou non bien dans la veine. Elle fait un essai avec du sérum physiologique, comme je sens le liquide dans la main et dans le bras, ça doit aller et puis comme le fait remarquer, ils vérifieront au bloc. Ensuite elle prépare mon oeil: elle commence par mettre une goutte de bétadine, ça je n'apprécie pas du tout. Ensuite elle nettoie puis elle injecte le première goutte d'un Kit que j'ai apporté. La première goutte est douloureuse, les autres moins. Elle insère une petite pastille dans le cul de sac oculaire,cela n'est pas douloureux. L'ambulancier vient me chercher peu après, l'un dans l'autre il a fallu une heure. Il est 14h45.<br />
<br />
Au bloc, j'y resterai un peu moins d'une heure, je reste dans un couloir, où comme dans tout bloc il ne fait pas chaud. Un anesthésiste (ne se présente pas et pas de badge) m'injecte un "petit calmant" dans le cation. je demande ce que c'est: réponse du fentanyl, mais en faible dose. Il y a quand même une dizaine de cm3. Puis il commence à mettre des gouttes. je pense que l'un dans l'autre il reviendra au moins 5 fois si ce n'est plus. La première brûle, par!s plus rien. Je suppose qu'il s'agit d'endormir la cornée.<br />
<br />
Puis je suis conduite au bloc. Au dessus de moi il y a des appareils qui ressemblent à de gros microscopes. Est ce que le chirurgien va travailler derrière? je n'en sais rien. On m'attache la jambe droite (un peu désagréable) dans une sorte de gouttière qui permet de prendre la tension artérielle en continu. Je ne sais plus si on contrôle le taux d'oxygène dans le sang. Puis une dame s'approche, elle a un joli chapeau (un peu comme dans la série urgence) mais ne dit rien. Elle va laver partie gauche de mon visage avec de la bétadine, puis elle pose le champ opératoire. J'ai l'impression que celui ci est lourd, que c'est un véritable masque, (le masque de l'homme de fer) avec juste une fente pour l'oeil à opérer. Elle m'a juste demandé de me positionner d'une certaine manière, mais je ne sais pas qui elle est. Le Scialytique s'allume, la lumière est très intense, un peu orangée. Puis elle me demande de fixer vers le bas e l'intervention a lieu. Par moments elle met du liquide dans mon oeil. Tout cal se passe sans mots, sauf que par moment j'ai l'impression qu'une machine parle pour donner des indications. J'ai l'impression d'une lumière bleue. Puis la coque est posée et je vois alors mon ophtalmologiste que me dit qu'il me reverra demain et que j'aurais un carton avec l'heure.<br />
<br />
Je pars en salle de réveil. On me met un brassard pour la tension (j'avais oublié que ça serrait autant ce truc, comme dit la dame: vous n'êtes pas épaisse et le pince doigt pour le taux d'oxygène dans le sang. Je suis en position presque assise et quelqu'un me met une couverture, ce que j'apprécie. On me dit que je suis là pour "une petite demi heure". Il est 15h20, je remontera à 15h50, ce qui est bien. Je demanderai le chiffre de ma tension; il est élevé: 15.5 mais il a parait il baissé de un point. Le chiffre inférieur lui est toujours bon.<br />
<br />
Je suis donc dans ma chambre à 16h. Je commence à ne plus très bien savoir comment me positionner sur ce lit brancard. L'aide soignante vient prendre ma tension, elle grommelle car elle ne connait pas cet appareil, qui se décide quand même à fonctionner. Tension 14.8;5.5. Elle me dit que j'aurais une collation dans une petite vingtaine de minutes. Je commence à les compter ces "petits, petites"...<br />
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Mon mari arrive, là c'est génial parce qu'il va trouver le truc pour abaisser les barrières et que je puisse me lever pour aller aux toilettes.Je ne sais pas (là mieux vaut en rire) si les larmes sont passées dans la vessie, mais bon dieu qu'est ce que j'ai eu besoin de vider cet excès... <br />
<br />
Ensuite c'est l'attente. La collation sera là vers 17h, et je sortirai vers 18h15, mais le problème c'est que mon corps manifeste un désaccord total, je ne sais pas comment me mettre dans le lit brancard. Le cathlon me fait toujours mal,j'ai l'impression d'avoir le corps coupé en deux, besoin de marcher comme pour évacuer la tension qui est dans les jambes,tremblements un peu partout, bref un moment difficile incontrôlable, même si j'essaye de respirer et de souffler.<br />
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Juste avant le départ, on me met une nouvelle goutte, on me remet un papier de sortie et vogue la galère. A ce moment là l'oeil opéré est dans une sorte de brume blanche. Heureusement que l'autre prend bien le relai.<br />
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Donc l'un dans l'autre il faut compter 4h30 avant de pouvoir regagner le monde des vivants.<br />
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A la maison (et Dieu sait que je suis contente d'être rentrée) la même sensation d'inconfort, je ne sais pas quoi faire de moi. Je prends 1/4 de lexomyl, 2 diantalvic parce que mon oeil me fait mal: il pleure beaucoup et j'ai l'impression d'avoir un grain se sable bloqué) et après un dîner succinct, je me décide à prendre un bain, histoire de détendre mes jambes. Mais cela n'est pas suffisant. J'essaye de lire, mais ça ne va pas. Alors en désespoir de cause, je prends 1/2 lexomyl et je m'installe en portion horizontale sur le canapé devant la télé avec une émission que j'ai à peine besoin de regarder et là je m'endors (ouf) me réveille de temps en temps, mais j'ai réintégré mon corps.<br />
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Je monte dormir vers 21H30, réveil à 6h et mon oeil n'est plus dans le brouillard. C'est vrai que beaucoup de choses me semblent plus claires, plus lumineuses. La lecture de loin pas encore ça, mais l'un dans l'autre je suis satisfaite.<br />
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Tout à l'heure visite chez l'ophtalmo, donc peut être un nouveau billet, peut être pas.<br />
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Mais je me demande comment font les personnes qui se retrouvent chez elles seules après cette intervention, car il faut quand même mettre des gouttes dès le lendemain, décoller la coque, bref pas facile quand on est seul. Merci à mon chéri d'avoir supporté une boule d'énervement.<br />
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<span class="Apple-style-span" style="color: red;">Visite chez l'ophtalmo: astigmatisme augmenté considérablement. Cornée légèrement pliée (plissée?) et petit oedème. Mettre les gouttes, porter la coquille pendant la nuit et nouveau rendez vous vendredi</span>Giboulee,http://www.blogger.com/profile/09430483156731959791noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-540234006373998885.post-77158983346465771102012-04-01T06:01:00.000-07:002012-04-01T06:01:20.015-07:00Avant le changement de cristallin<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBocqIHsPxTD3_XSzz9GNvRgNoAJfgFaVdcd70KccxK1L8PFoOejhPmd2ITKjCqhjJkNlH61YpcyFxW5LxBx3gg5EmGiXMRAllRB4rctJeF0fdOg2XScE8l1_NQM5JiRBOhskhs5EH9BI/s1600/images-2.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBocqIHsPxTD3_XSzz9GNvRgNoAJfgFaVdcd70KccxK1L8PFoOejhPmd2ITKjCqhjJkNlH61YpcyFxW5LxBx3gg5EmGiXMRAllRB4rctJeF0fdOg2XScE8l1_NQM5JiRBOhskhs5EH9BI/s1600/images-2.jpeg" /></a></div>
Un nouveau cristallin...<br />
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Encore un truc qui ne fonctionne plus bien.. Encore une intervention en perspective (perspective immédiate puisque c'est pour lundi).<br />
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Il y a 18 mois, l'ophtalmo a noté que la cataracte de l'oeil gauche avait beaucoup progressé et qu'il faudrait certainement opérer. Or à ce moment là cela ne me gênait pas du tout dans la vie courante, car l'autre oeil compensait et le cerveau aussi. Mais lors du dernier contrôle le "bon " oeil commençant lui aussi à donner des signes d'atteinte, j'ai décidé de ne pas attendre et de me faire opérer courant avril.<br />
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Je n'aime pas le mot cataracte qui est employé pour cette pathologie.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiAU9y9jx6QNlGt5EAZPyjKzQ5ztIJT-SfNQrnW5ke2QSBnVlcVdOasPwhJ0Vd_M32STZG_rexk8quniIYYVAkOJbM2pWgKJ21bV_YVJpqibw0uQ1bVs3qlCtlxLVgrWzAXA6LAuNcOIZw/s1600/Unknown-1.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="133" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiAU9y9jx6QNlGt5EAZPyjKzQ5ztIJT-SfNQrnW5ke2QSBnVlcVdOasPwhJ0Vd_M32STZG_rexk8quniIYYVAkOJbM2pWgKJ21bV_YVJpqibw0uQ1bVs3qlCtlxLVgrWzAXA6LAuNcOIZw/s200/Unknown-1.jpeg" width="200" /></a></div>
Normalement une cataracte renvoie à une chute d'eau. Est ce que l'écume qui est projetée empêche de voir, qui aveugle? Cela me semble curieux. Il y a un autre sens de ce mot qui renvoie à la notion d'écluse: quand Dieu ouvre les écluses du ciel, (on pourrait dire les vannes) alors les eaux (d'en haut) se déversent sur la terre. Alors est ce que la cataracte c'est quand la lumière (le flux, le fleuve) de lumière ne passe plus dans l'oeil? Cela serait possible, mais là encore peu satisfaisant. Et puis ce mot renvoie finalement à la cécité, la perte totale de la vison et cela sur le plan psychique ce n'est pas évident. En fait je ne sais pas si c'est toute la lentille qui perd sa transparence ou si c'est seulement partie externe; mais peu importe.<br />
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Alors j'ai décidé de ne plus employer ce mot de cataracte, même si c'est le bon et de le remplacer par "changement de cristallin". D'accord, ce n'est pas un vrai, c'est une prothèse, mais cela renvoie à du neuf et à la récupération de la vision (pour moi de loin).<br />
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Ceci dit c'est une vraie intervention, même si elle se passe en ambulatoire. IL y a la visite chez l'anesthésiste. C'est fou d'ailleurs le nombre de papiers qu'il faut signer pour dire qu'on a tout bien compris... Ce qui m'a un peu amusée (enfin tout est relatif) c'est la phrase: on vous fera une petite piqûre pour vous poser une perfusion dans laquelle on mettra des calmants... Une piqûre est une piqûre qu'elle soit ou non petite et le fait d'employer cet adjectif n'enlève rien au fait qu'il faut poser une perfusion. Et moi j'aimerai bien savoir ce qu'ils mettent comme calmants...<br />
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Il y a eu aussi la biométrie de l'oeil, pour calculer la taille du cristallin. Il s'agit en fait d'une échographie de l'oeil, et c'est un faisceau laser qui est pointé sur la cornée à différents endroits et qui prend des mesures qui sont retransmises à un ordinateur qui lui fera les calculs. C'est donc un examen indolore (sauf au tout début car la goutte brûle pas mal) et rapide. J'aurais aimé que les deux yeux soient faits, mais pas possible pour éviter un risque d'erreur: je suppose implanter le cristallin droit dans l'oeil gauche ou réciproquement, mais cela ne me satisfait pas. Enfin je devrais dont y retourner dans quelques semaines. Pour cet oeil là, il s'agit d'une lentille de 22 dioptries.<br />
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Je dois mettre des gouttes antibiotiques pendant les 3 jours qui précèdent l'intervention et pour le reste, la suite sera dans un autre billet, quand le nouveau cristallin sera implanté.<br />
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<br />Giboulee,http://www.blogger.com/profile/09430483156731959791noreply@blogger.com0