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mardi 19 octobre 2010

Fruits d'une séance de shiatsu.


J'ai découvert cette technique qui m'a beaucoup aidée après les rayons. j'y ai recours de temps en temps, quand il me semble que certains vécus ont pu provoquer des blocages (dont je ne me rends pas forcément compte) et que d'une certaine manière il est nécessaire de permettre une bonne circulation de l'énergie (ou des affects et des représentations).

J'ai recours aussi à cela quand il y a des fatigues que je m'explique mal, qui ne sont pas dûes à un effort physique ou tout bêtement à l'âge.

Lors de la dernières séance, la thérapeute avait pointé une certaine tristesse. Cela je pouvais l'attribuer aux 70 ans qui allaient arriver,car cet anniversaire là, c'est vraiment un tournant dans la vie. 70 ans c'est un tournant? 

Ce que j'aime dans ces séances, c'est qu'elles sont longues, très respectueuses aussi. Et que le ressenti de la thérapeute est très important.

Le début de la séance a commencé par un long travail sur le ventre. Je crois que si j'étais un chat, je me serais mise à ronronner.




Il y a eu ensuite un travail sur le dos, agréable, ce qui n'était pas du tout le cas dans les premiers temps. Je crois que ça dû commencer à devenir plus difficile lors des pressions sur les méridiens des bras et des jambes.

Puis la thérapeute m'a dit que si mon dos allait bien, elle avait l'impression qu'il y avait un blocage au niveau du sacrum. Je dois dire que j'avais un peu l'impression que le bas du dos était en bascule, mais sans que ce soit douloureux.

Or pour moi, le sacrum ça ne me disait pas grand chose.

C'est le bas de la colonne vertébrale, au dessus il y a les lombaires, mais c'est tout.

La thérapeute associe sacrum, sacré avec sacrifice. Cela ne me parlait pas du tout. Sacrifice ce n'est pas un mot que j'aime. Je déteste me sacrifier...

Je suis plus à l'aise quand on me parle des chacras et le blocage serait donc tout en bas, mais ça ne me disait toujours rien.

Elle a ajouté que le sacrum était un gros os de forme triangulaire.

Elle a repris le travail sur mon corps, et là il s'est passé quelque chose. J'ai eu la sensation très nette de "m'ébrouer", de me débarrasser de quelque chose qui m'enserrait.

Le mot ébrouer a ensuite résonné comme "brou" de noix, puis association entre noix et noyer l'arbre. Or le noyer est un arbre qu'on n'a pas le droit d'abattre et je me suis enracinée dans le sol comme le noyer. Et j'ai plongé des racines dans la terre ce qui a commencé à m'ancrer dans du bon.

Puis à partir de cet os triangulaire du bas de mon dos, il y a eu comme un triangle équilatéral qui a commencé à grandir, comme si mon assise s'élargissait.

C'est une sensation difficile à expliciter mais c'est un peu comme si le triangles de dilatait, prenait de la place, non pas du volume mais de la surface. 

Ensuite j'ai eu une sensation de froid et la certitude qu'une carapace que j'avais dû mettre en place pour me protéger de quelque chose que j'ai ressenti comme une agression, pouvait partir. Que cette carapace ne servait qu'à m'alourdir, qu'elle avait eu son utilité, mais que je n'avais plus à la porter. 

Je reviendrais là dessus sur mon autre blog et je pense que le billet aura pour titre: "je suis responsable de ma rose". 

Je suis sortie de cette séance contente mais très très fatiguée.  


Le lendemain des amies sont venues à la maison et nous ont apporté des noix... 


samedi 2 octobre 2010

27 Septembre:visite annuelle.






colchique dans les prés, c'est la fin de l'été
Je suis retournée voir "mon" oncologue lundi dernier. Je redoutais qu'il ne prescrive des examens pour le petit kyste, mais comme il ne le trouvait pas à la palpation, manifestement cela ne l'a pas intéressé. 

Par contre j'ai vraiment eu l'impression qu'il n'avait pas regardé du tout mon dossier, il a reparlé du tamoxifène que je ne prends plus depuis un an et demi, il voulait me revoir dans 6 mois alors qu'il avait été convenu qu' une visite (d'autant que je vois ma gynécologue  entre temps) tous les ans était suffisante. Bref quelque part assez insatisfaisant surtout que la palpation du sein irradié a été douloureuse. 


Donc de ce côté là, tout va bien. Sauf que moi j'aurais aimé que l'on me dise que la douleur dans le sein irradié serait longue, et que même si c'est un épiphénomène, on en parle. 


Maintenant j'ai un autre souci. La dernière visite chez l'ophtalmo a montré une perte très importante de la vision de loin pour l'oeil gauche. En d'autre terme la cataracte a beaucoup évolué et il va falloir opérer. La rétine va bien. Comme je ne suis pas gênée dans la vie quotidienne par cette perte, j'ai pris rendez vous pour dans 6 mois, mais je sais bien que l'opération devra être faite assez rapidement. Par ailleurs quand je suis décidée à faire quelque chose, je n'aime pas que cela traîne.


t'as de beaux yeux noisette tu sais...
En soi c'est une intervention "banale", seulement c'est "mon" oeil et du coup ce n'est pas banal et je ne m'attendais pas à une telle chute de la vision: 3/10 ce n'est pas beaucoup.  C'est comme si je recevais une sorte d'avertissement: la vieillesse est là, ton corps n'est plus jeune, il se dégrade. Et au fond de moi, je n'aime pas du tout. 


La semaine dernière, on lisait des extraits du livre de l'ecclésiaste pendant les messes de semaine. J'ai beaucoup ce livre. Mais je dois dire que la phrase suivante qui suit ouvre le chapitre 12:" Et souviens-toi de ton Créateur aux jours de ton adolescence, avant que viennent les jours mauvais et qu'arrivent les années dont tu diras : « Je ne les aime pas »" prend du sens pour moi et surtout le verset 6 "Alors le fil d'argent de la vie se détache,le vase d'or se brise,la cruche à la fontaine se casse,la poulie tombe au fond du puits".




Moi qui me veut "porteuse d'eau", je dois penser au jour où la cruche se brisera... Et où je ne serai plus porteuse d'eau "pour la vie entière" sauf si la cruche se brise le jour de mon passage.